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Poesie du XX siecle

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Par   •  26 Mai 2013  •  Cours  •  1 253 Mots (6 Pages)  •  1 224 Vues

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POESIE DU xx SIECLE

La poésie française constitue une part importante de la littérature française depuis les origines de la langue à l’époque carolingienne jusqu’à aujourd’hui. L’histoire littéraire, toujours en évolution, suit par commodité la succession des siècles et retient plus particulièrement certains courants artistiques et certains créateurs aux œuvres marquantes, mais les poètes ont été nombreux à toutes les époques.

La poésie française montre une grande variété formelle et thématique en privilégiant traditionnellement une versification qui s’est établie peu à peu, avant d’être contestée à partir du dernier quart du xixe siècle.

La poésie du xxe siècle [modifier]

La poésie française du xxe siècle est à la fois héritière et novatrice dans ses thèmes comme dans sa forme avec une nette prédilection pour le vers libre, mais elle semble en déclin ou du moins déplacée dans le domaine plus incertain de la chanson.

Les héritiers [modifier]

Emile Verhaeren

Le début du siècle montre une grande diversité avec les héritages du siècle précédent, qu’il s’agisse de la continuité du mouvement symboliste et décadentiste avec Sully Prudhomme, Saint-Pol-Roux, Anna de Noailles et certains aspects d’Apollinaire, de la lignée de la cérébralité et du travail formel mallarméen avec Paul Valéry (Charmes, 1929), ou encore de la libération des thèmes nouveaux comme l’humilité du quotidien avec Francis Jammes (Les Géorgiques chrétiennes, 1912) ou Paul Fort (Ballades françaises, 1922-1951) et l’ouverture au monde moderne avec Émile Verhaeren (Les villes tentaculaires, 1895 ; Toute la Flandre, 1904-1911).

Charles Péguy

Dans les mêmes années, des voix singulières se font entendre avec ceux qu’on a appelé « les Poètes de Dieu » comme Charles Péguy avec son inspiration patriotique et religieuse et la force d’une poésie simple (Jeanne d’Arc, 1897 - Tapisserie d’Ève, 1913), ou Paul Claudel avec sa quête spirituelle exprimée à travers l’ampleur du verset (Connaissance de l'Est (1896) Cinq Grandes Odes, 1904 - 1908 - 1910)13.

Les novateurs [modifier]

Calligramme

Apollinaire

Max Jacob

C’est aussi le temps des « découvreurs » comme Blaise Cendrars (Les Pâques à New York, 1912 - La Prose du Transsibérien, 1913), Guillaume Apollinaire (Alcools, 1913 - Calligrammes, 1918), Victor Segalen (Stèles, 1912), Max Jacob (Le cornet à dés, 1917), Saint-John Perse (Éloges, 1911 – Anabase, 1924, avec une œuvre prolongée dans la durée par exemple Amers en 1957) ou Pierre Reverdy (Plupart du temps, 1945, regroupement des poèmes de 1915-1922) qui explorent « l’Esprit nouveau » en recherchant la présence de la modernité et du quotidien (la rue, le voyage, la technique) et l’éclatement de la forme (disparition de la rime, de la ponctuation, du vers métré et audaces stylistiques exploitant l’expressivité des images, les ressources du rythme et des sonorités...)14.

Ils préfigurent des recherches plus systématisées comme celle du Dadaïsme de Tristan Tzara et après lui du Surréalisme qui confie à la poésie l’exploration de l’inconscient en utilisant des dérèglements rimbaldiens et en bousculant les « assis ». L’écriture automatique apparaît également, dans un même objectif. Les poètes majeurs de cette mouvance surréaliste sont André Breton, le théoricien du mouvement avec le Manifeste du surréalisme en 192415., Paul Éluard (Capitale de la douleur, 1926), Louis Aragon (Mouvement perpétuel, 1925), Robert Desnos (Corps et biens, 1930), Philippe Soupault (Les Champs magnétiques, 1920, en collaboration avec André Breton) ou Benjamin Péret (le Grand Jeu, 1928), auxquels on peut associer des peintres comme Dali, Ernst, Magritte ou Miró.

Des dissidences apparaissent rapidement dans le groupe en particulier à propos de l’adhésion au communisme, et les violences de l’Histoire comme l’Occupation de la France vont amener de nombreux poètes à renouveler leur inspiration en participant à la Résistance et à publier clandestinement des textes engagés. C’est le cas de Louis Aragon (Les Yeux d'Elsa, 1942 - La Diane française, 1944), de Paul Éluard (Poésie et vérité, 1942

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