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Pere Goriot

Rapports de Stage : Pere Goriot. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2012  •  456 Mots (2 Pages)  •  902 Vues

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Le passage que nous allons étudier se trouve au début de la deuxième partie du roman de Balzac, Le père Goriot. Eugène de Rastignac est heureux, il vient de recevoir de l’argent de sa mère et de ses deux sœurs. Il va pouvoir faire son entrée dans le monde parisien. Mais comme l’on a pu le voir dans la première partie, Rastignac manque d’expérience. Il demande donc conseil à sa cousine Madame de Beauséant. Cependant, c’était sans compter sur le diabolique Vautrin. En effet, celui-ci, jouant le rôle du mauvais père, contrairement au bon père Goriot, entend se mêler de cette situation en profitant de l’ambition de Rastignac. Dans ce passage, Vautrin est sur le point de dévoiler son plan diabolique et essaie de persuader Rastignac au moyen d’un long monologue d’être complice du meurtre du frère de Victorine afin d’hériter de la fortune de celle qui pourrait devenir sa future épouse.

I/ Portrait d’un homme éclairé mais débordant d’ambition.

Vautrin, dans un très long monologue, commence par se raconter à un Rastignac très impressionné par ce personnage mystérieux et charismatique. Vautrin se présente alors comme un homme qui a de l’expérience comme pour légitimer la leçon de vie qu’il donne au jeune Rastignac. Il met en avant les blessures de son passé qui lui ont permis d’avancer et d’être l’homme qui se tient aujourd’hui devant lui. « J’ai eu des malheurs» (ligne 4). Cela lui apporte également la sympathie du lecteur qui, malgré les révélations qui suivent plaint cet homme qui a souffert par le passé. Vautrin se présente également à Rastignac comme un homme bon qui est prêt à tout pour les personnes qui sont chères à son cœur blessé. «Je suis bon avec ceux qui me font du bien ou dont le cœur parle au mien » (lignes 8,9). Il dit qu’il leur pardonne toutes leurs fautes commises envers lui. « A ceux-là, tout est permis, ils peuvent me donner des coups de pied dans les os des jambes sans que je leur dise : prends garde ! » (lignes 9, 10, 11, 12). Cette phrase laisse aussi entrevoir l’expérience du personnage. Il continue de jouer la carte de la sympathie afin de mieux préparer Rastignac et le lecteur à ce qui va suivre. Puis, Vautrin commence lentement à introduire son côté sombre, en se présentant à Rastignac comme un homme courageux qui ne craint pas de se faire respecter. « Mais nom d’une pipe! Je suis méchant comme le diable avec ceux qui me tracassent, ou qui ne me reviennent pas ». (lignes 12, 13, 14)

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