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Pensez-vous que la fête soit nécessaire ?

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Par   •  7 Octobre 2018  •  Dissertation  •  1 846 Mots (8 Pages)  •  417 Vues

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Rédaction / Développement : CGE

« PENSEZ-VOUS QUE LA FÊTE SOIT NÉCESSAIRE ? »

Le mot « fête » apparaît vers 1050 et signifie à l’origine « célébration faite à un jour marqué ». Dans l’idée générale, le mot « fête » évoque un ensemble de réjouissances et de joies en l’honneur de quelqu’un ou de quelque chose. Ainsi, on retrouve la fête à travers toutes les époques et dans chacune des sociétés de tous types, par exemple antiques ou grecques et religieuses ou non. Quand on nous parle de la fête plus communément à certaines fêtes comme Noël ou lorsqu’on fête son anniversaire. Mais la fête a pris des directions et des raisons diverses, c’est pour cela qu’en 2018, nous vivons autour de la fête. En réfléchissant à ceci, on pourrait alors se demander : « La fête est-elle nécessaire ? ». Il s’agira alors dans un premier temps de s’intéresser au caractère nécessaire de la fête puis nous omettrons des nuances afin de montrer que la fête est nécessaire néanmoins la fête ne s’établit pas comme obligatoire et positive notamment.

        Pour commence dans cette première partie, nous pouvons émettre que la fête est nécessaire.

Tout d’abord, la fête incarne parfois une rupture avec le quotidien et le travail. D’une manière philosophique, le travail est l’essence de l’homme. Pour Hegel, c’est dans le travail fait au service d’un autre, le travail du maître pour l’esclave que s’enracine l’humanité de l’homme. Le travail est alors émancipateur par le travail fourni pour un certain labeur. En contraste, pour Marx, le travail est l’essence de l’homme, ce qui le distingue de l’animal. Dans la société capitaliste, le bourgeois, possédant les moyens de production exploite la force productive de l’ouvrier. Le travail est aliénation. On peut alors citer deux œuvres de Marx qui peuvent nous aider à comprendre le travail dans ce contexte : Le Travail et l’émancipation et  Travail salarié et capital.  En prenant donc l’optique de Marx et notre société actuelle pour se rendre compte de la réalité, le travail et l’argent est au centre de tout, l’économie est l’un des plus gros moteurs de notre époque. En d’ici, on peut alors dire que l’individu X a besoin de se détacher du travail tout comme l’individu Y car il ne peut pas vivre que pour une seule chose. C’est à ce moment que la fête se met en opposition au travail.

De plus, la prise d’importance de la fête vient d’un quotidien répétitif donc d’un travail qui se répète. La fête est alors un moment un peu hors du temps qui donne la possibilité de s’accorder une parenthèse loin de cette répétition accompagnée peut être à de la monotonie. Dans ce sens, la fête représente un intense bonheur et vient booster les choses banales du quotidien. Par exemple nous pouvons citer le phénomène du Spring Break aux USA où pendant une semaine des étudiants s’éloignent de la pression des études universitaires en faisant des fêtes dans une optique de no limits. Ce phénomène a été utilisé dans de nombreux films avec des idées plus ou moins éloignées mais en conservant l’optique de départ comme les films suivants : "Spring Breakers" et  "Dirty Papy". Ce type de fête s’explique par le fait que la fêtes est normalement occasionnel et exceptionnelle.

        Ensuite, la fête assure la cohésion sociale et permet de rompre avec la solitude. En effet il serait comme même difficile de faire une fête seul avec soi-même ou seulement avec une deuxième personne.  A l’époque, par exemple le banquet représentait un rassemblement avec de nombreuses personnes et là où on profitait des plaisirs de la vie (boire, manger…) mais aussi échanger sur de vaste sujet avec des confrontations d’idéaux très intéressant. A la fin du 20e siècle, c’est Monsieur Atanase Périfan qui est à l’origine de la fête des voisins lancée en 1999 dans le 17e arrondissement de Paris avec l’association qu’il avait créée quelques années plus tôt : Paris d’Amis. La fête des voisins est parfaite pour affirmer l’argument en début de paragraphe, étant donné que cette fête a pour but de permettre à des voisins de se rencontrer de façon conviviale et de rompre l’isolement qui est de plus en plus fort dans notre société. En réalité donc cela donne la possibilité à chacun de créer chez lui un sentiment d’appartenance à son propre quartier.  

Face au développement de l’individualisme, la fête des voisins ou des fêtes similaires s’établissent comme nécessaire dans le sens où il est important de conserver cette fibre de solidarité complémentaire à la famille qui joue un grand rôle dans notre socialisation primaire d’une part puis secondaire d’autre part. La fête des voisins peut dans ces cas-là devenir le moteur d’un élan d’entraide et de soutien entre chaque membre du quartier. Ces mêmes membres qui avant ce type de fête ne se connaissaient absolument pas et passaient les uns à côté des autres dans la rue sans se regarder ni communiquer.  

        

        De plus, la fête permet de se lâcher, se libérer de tous les impératifs de la vie et de la pression sociale. Malgré qu'elle soit éphémère et non éternelle, elle procure à l’individu une certaine joie et du bonheur par la danse, la musique, les rencontres. La fête donne la possibilité durant une soirée par exemple de s’exprimer librement, de passer outre les interdits et de se défouler. L’appartenance à un groupe est alors importante car comme on le dis : « Plus on est de fous, plus on rit ». Pour illustrer ce paragraphe, nous pouvons citer la toile de Claude Monet, « La Rue Montorgueil » puisqu’elle a été peinte à l’occasion de la cloture de l’Exposition universelle. Celle-ci représente parfaitement ce moment où toute une société ou un groupe d’individus se réunissent autour d’une raison commune avec un rassemblement générale et l’idée de classe sociale, des problèmes de chacun sont mis de côté pour célébrer l’événement du jour.   illustre parfaitement le fait que l'on oublie tout, ses rancunes, sa classe sociale, ses problème, où républicains et conservateurs oublièrent leur idéaux pour célébrer ensemble la clôture de l'Exposition universelle.

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