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Peinture fantastique

Analyse sectorielle : Peinture fantastique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 056 Mots (5 Pages)  •  572 Vues

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1) Carte d'identité

titre

auteur - date (// situation)

nature - dimensions (repères/comparaison)

lieu d'exposition

2) Description (croquis-schéma) - lignes - couleurs - plans (voc. technique)  analyse

 interprétation (message)

3) Conclusion : ressenti personnel + liens

Un exemple avec le Cri de Munch

1) Carte d'identité

titre le Cri

auteur Munch - date (// situation) 1893 / fin XIXème siècle + début de carrière

nature tableau - tempera sur carton (fait partie d'une série *) - dimensions (repères/comparaison) 83x66 cm

lieu d'exposition : musée Munch Oslo

2) Description (croquis-schéma) - lignes - couleurs - plans  analyse

- un paysage de fjord (Munch norvégien) avec 3 personnages

a) - Le DECOR est composé d’un pont (le pont d’Oslo), muni d’une balustrade qui crée la ligne de fuite et sépare le tableau en deux, d’un ciel orangé, d’une masse bleue et verte qui pourrait aussi bien être le fjord que la terre ferme. En effet le cercle orangé avec au centre une tache bleue est vraisemblablement un bras de mer, auquel cas la masse bleu-vert ne peut être que la terre. Il y a donc un doute, une hésitation sur ce qui est représenté dans la partie droite du tableau.

- Les éléments qui sont peints avec des couleurs chaudes sont le pont et le ciel, ceux qui sont peints avec des couleurs froides sont la terre ou la mer. On constate que le ciel est peint en orange et non en bleu, qu’il y a inversion des valeurs, surtout si on considère que la masse verte à droite du tableau représente la terre. Mais une autre explication est parfois avancée : à l’époque de la création du tableau, un volcan indonésien serait entré en éruption et cela aurait provoqué un rougeoiement du ciel jusqu’à Oslo (cf. les notes de Munch). Quoi qu’il en soit, l’artiste a cherché à désorienter le spectateur ; on est au cœur de l’esthétique expressionniste qui livre des visions angoissantes, déformant la réalité, pour atteindre à une plus grande intensité expressive.

- La forme des lignes dans la partie inférieure gauche est rectiligne, droite ; elle est courbe dans la partie supérieure droite.

- Ces deux parties peuvent symboliser respectivement la mort (les lignes droites et fuyantes) et la vie (les lignes courbes symbolisant la mère, le berceau) ; mais l’interprétation peut être inverse : la partie des lignes droites symbolise alors le sol stable de la vie, le monde réel où se tiennent les deux autres personnages et les lignes courbes, le mouvement désordonné dans lequel est happé le personnage, un monde surnaturel, inconnu et indéfinissable. L’hésitation est ici encore de mise.

- Le visage du personnage en 1er plan se situe au-delà de la balustrade, donc dans les lignes courbes ; le visage lui-même est constitué de lignes courbes.

b) - On voit en effet au premier plan un PERSONNAGE ; à l’arrière-plan la silhouette de deux personnages, l’un portant vraisemblablement un chapeau.

- Le personnage au 1er plan crie et se tient la tête entre les mains ; cela peut signifier qu’il entend un bruit

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