Orestie D'Eschyle

Fiche de Lecture

⫷ ORESTIE ⫸

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Auteur : Eschyle

Collection : Folio Classique

Genre : Trilogie dramatique

Époque : 458 avant J-C

Sur l’auteur :

Eschyle (526 à 456 avant Jésus Christ.) est le plus ancien dramaturge

grec dont nous avons conservé quelques écrits. Naissant au sein d'une

famille noble d'Eleusis, en Attique, Eschyle assista dans sa jeunesse à

la chute des Pisistratides.

Remportant 13 premiers prix tout au long de sa carrière, Eschyle laissa

son empreinte dans le théâtre de son époque. Il introduisit le principe

du deuxième acteur (auparavant, il n'y avait qu'un seul acteur tout au

long de la pièce.), et introduisit ainsi le dialogue et l'action.

Cependant, Eschyle ne fut pas qu'un homme de théâtre, et s'engagea

militairement pour défendre sa cité. En effet, il combattit à Marathon,

en 490, et à Salamine, en 480 avant Jésus Christ.

Vers 460 avant Jésus Christ, Eschyle se rendit en Sicile, sur l'invitation

de Hiéron, le tyran de l'île. Il mourut peu de temps après à Gela.

Eschyle aurait écrit 73 ou 90 pièces, mais seulement 7 nous sont parvenues.

Personnage :

Oreste.

Suite au meurtre de son père Agamemnon par sa mère Clytemnestre aidée de son amant Egisthe, Oreste regagne sa patrie.

Il se recueille sur la tombe de son père, dix ans après son exil, aux côtés de sa sœur Electre, qui peine à le reconnaître. Dans un long dialogue, Electre lui fait part de la haine qu’elle voue à sa mère et incite son frère à sauver leur honneur. Le Chœur, qui est un personnage omniprésent dans ce texte, rappelle à Oreste son devoir de vengeance. En rusant, Oreste parvient à s’introduire dans le palais en se faisant passer pour un étranger en provenance de Daulis. Il réclame l’hospitalité à sa mère qui ne le reconnaît pas et l’obtient. Grâce à cette ruse, il parvient à tuer d’abord Egisthe –l’amant de sa mère-, puis sa mère, cette dernière l’implorant. Oreste hésite un instant, presque attendri, puis se souvient que le crime qu’il s’apprête à commettre est de volonté divine. Sa mère le maudit dans ses derniers instants, le met en garde contre les Erinyes, puis s’abandonne à son sort.

Là, le Chœur chante la délivrance et la joie : Oreste a servi d’instrument à la justice de Zeus.

Oreste se sait souillé par ce meurtre, et de lui-même s’enfuit, poursuivi par les déesses de la vengeance .

Dans

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