Opposition entre Tartuffe l'hypocrite et Dorina la servante
Fiche de lecture : Opposition entre Tartuffe l'hypocrite et Dorina la servante. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar roy2299 • 8 Décembre 2014 • Fiche de lecture • 605 Mots (3 Pages) • 675 Vues
EXPLICATION:
Introduction :
La scène est la 1ère apparition de Tartuffe. Tartuffe divise la famille en deux, il faut donc montrer ce qu’il est, c’est-à-dire un faux dévot, c’est le défi de Molière. Opposition entre Tartuffe l’hypocrite et Dorine la servante, qui précède l’entrevue d’Elmire et de Tartuffe.
I L’hypocrite supérieur à la servante
a) Supériorité au niveau social
Tartuffe parle à l’impératif à son valet Laurent (« serrez ma haire », « priez ») puis à Dorine, alors qu’elle n’est pas sa servante (« prenez-moi », « Couvrez », « Mettez »)
ð relation maître et valet.
Tartuffe a conquis son statut de maître grâce à Oronte. Image de supériorité sociale par son langage : vocabulaire soutenu et religieux.
b) Supériorité au niveau religieux, de « droit divin »
Langage de Tartuffe => extrêmement familier avec le domaine de la prière « priez que toujours le Ciel vous illumine. », « Ah ! mon Dieu », il est à la limite du blasphème
ð image de dévot.
Tartuffe veut montrer qu’il est un homme pieux, austère : l’auteur fait comprendre au lecteur par la didascalie « apercevant Dorine » dès son entrée en scène que ce n’est qu’une apparence.
Image de piété par son souci des « âmes »(v.9) : Tartuffe met en pratique les règles qu’il formule, il pratique la charité (l’aumône aux prisonniers : Œuvres de Miséricorde), allitération en « v » => caricature d’un langage religieux susurré. Tartuffe est le dévot => type social
Tartuffe se donne le droit de faire la morale (v.9-10 : de généralités, il fait des lois morales => le faux dévot s’érige en censeur) parce qu’il se fait pénitence (« haire », « discipline »), il se donne un pouvoir.
ð Danger
III Tartuffe a des failles
a) La supériorité de Tartuffe laisse voir des faiblesses
On observe un décalage entre l’image de l’homme pieux qu’il veut donner et certains éléments :
1) la précipitation à imposer le mouchoir à Dorine « Ah ! mon Dieu » (v.7), « Avant que »(v.8), « je ne saurais pas »=je ne veux pas => atténuation par l’emploi du conditionnel.
ð La remarque de Tartuffe permet de souligner le contraste entre la fausse pudeur et la tentation de la chaire : c’est le regard qui fait la culpabilité, donc c’est Tartuffe qui est coupable.
2) la précipitation à voir Elmire n’est pas propre à la patience du dévot : « Hélas ! très volontiers. » soupir de pêcheur.
Contraste également avec sa brutalité : « Que voulez-vous ? » (v.6-18), mise en valeur du « moi »(v.8) dans ses répliques => il est un personnage impulsif.
b) Dorine
1) servante d’Elmire : elle a donc un langage très simple (v.24)
2)
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