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Obession Charle Baudelaire - Commentaire

Rapports de Stage : Obession Charle Baudelaire - Commentaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2015  •  959 Mots (4 Pages)  •  1 591 Vues

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I. L'angoisse de la mort

L'angoisse de la mort est exprimée dans le premier quatrain. C'est un quatrain en alexandrins avec des rimes embrassées et les césures à l'hémistiche.

1. Le bois, figure de l'obsession effrayante

Superlatif devant le mot bois (« Grands ») : dès le départ, le poète est écrasé par la nature.

Personnification des bois : Baudelaire emploie « vous » pour s'adresser aux bois.

Comparaison avec un lieu religieux, la cathédrale, toutefois cette dernière ne témoigne d'aucune religiosité. Cathédrale = lieu sombre, froid.

Comparaison dans les six premiers pieds avant l'hémistiche du vers 2 : « vous hurlez comme l'orgue ». De nouveau, personnification des bois qui hurlent. Hurlement : vent qui traverse les grands bois lors des tempêtes. Les troncs des arbres sont comme les tubes de l'orgue.

La première obsession est donc la peur ressentie par le poète face à la grandeur de la nature.

2. La figure du poète maudit

« Nos cœurs maudits » vers 2 : « Nos » permet la généralisation de la vision de l'auteur au lecteur qui doit donc se sentir également concerné par le sens du poème. Baudelaire évoque donc un état qui a une portée générale.

« Chambres d'éternels deuils » -> référence à la cathédrale (crypte où sont enterrés les morts). La césure à l'hémistiche permet de marquer la musicalité du vers et de donner du rythme au poème.

« où vibrent de vieux râles » : comme si les morts étaient toujours vivants. Allitération en [r] qui donne l'impression d'un râle.

Le vers 4 montre le paroxysme de l'angoisse du poète. « de profundis » = des profondeurs.

« Répondent les échos » -> la forêt, la cathédrale, la crypte : tous ces éléments semblent avoir une voix qui parle au poète et l'angoisse.

=> Image du poète maudit dont l'esprit est tourmenté par l'idée de la mort.

II. Un poète victime d'une angoisse désespérée amplifiée par la nature

1. L'océan : seconde image obsessionnelle empruntée à la nature

Le début du second quatrain (« Je te hais, Océan ») est une structure en chiasme du premier quatrain.

« Mon esprit les retrouve en lui » : comparaison implicite. Le tumulte de l'océan = le tumulte obsessionnel dans l'esprit du poète.

Par la haine de l'océan, le poète exprime son dégoût de lui-même et de son esprit tourmenté qui le fait souffrir.

L'exclamation au vers 5 montre que les sentiments du poète sont plus violents = lyrisme.

Champ lexical du tourment : bonds, tumultes, sanglots, insultes...

2. La nature plus forte que l'Homme

La nature est plus forte que l'homme puisque l'homme est « vaincu » (vers 6). Déception et rage de l'homme qui est « plein de sanglots et d'insultes ».

Pourtant, l'océan est également un allié du poète : double sens du mot amer qui signifie également en langage maritime

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