Norbert Elias

Résumé chapitre III et IV

Chapitre III : la phase des apanages

Après avoir développée dans les chapitres précédant la notion de monopole, dans ce chapitre l'auteur apporte une précision supplémentaire.

Son postulat est le suivant : le monopole ne se forme pas de manière linéaire au travers un phénomène d'accumulation territorial. En effet, alors que la dynamique du monopole tend à une centralisation, on remarque que plus le domaine des Capétiens( une dynastie importante ) s'agrandit et plus on assiste non pas à une centralisation mais à un mouvement, une tendance contraire qui est : la décentralisation.

Comment expliquer cela ?

Selon l'auteur les facteurs/acteurs les plus importants dans ce phénomène de décentralisation sont les proches parents du seigneur central. En effet les dominations et propriétés ne sont pas celle d'une seule personne unique mais sont considérées comme étant celle de la famille. De ce fait, ceux-ci peuvent revendiquer au moins une partie de la propriété. Face à ces demandes, le chef de la dynastie ne peut refuser pour deux raisons :

– d'une part, ses domaines sont en expansion constante.

– d'autre part, même si à cette époque il n'y avait pas de droit universel ( compris dans le sens actuel du terme ), il y' avait néanmoins la présence de coutumes et la dotation en faisait partie. Cette coutume en particulier était un facteur qui permettait de distinguer les familles fortunées de celle qui ne le sont pas. De ce fait, il paraissait évident de la part du chef d'une dynastie de s'y conformer afin de garder un certain prestige et donc de se distinguer des classes inférieures. En somme la dotation était une coutume à laquelle le chef ne pouvait se soustraire car elle permettait clairement la manifestation du niveau social de la famille.

Cependant, cette dotation est une forme d'abandon de propriété, de domination et de ce fait de pouvoir de la part du chef au profit des membres de la famille .Cette dotation paraît donc dangereuse tant pour la puissance que la permanence de la dynastie. À ce sujet, l'un des premiers à s'en rendre compte fût Louis XIV. Il réagit en conséquence et décida d'écarter tous les membres de sa famille y compris les héritiers du trône à toutes fonctions gouvernementales et à toutes opportunités qui auraient pu leur conférer un quelconque pouvoir.

Ensuite, au travers de l'analyse du cas des Capétiens, l'auteur va mettre en évidence les 2 points essentiels de ses propos. D'une part le phénomène de décentralisation et d'autre part le danger de celle-ci.

Premièrement, au départ, aucun membre de la famille des C se voyait concéder une partie du domaine à titre personnel. Mais au fur à et mesure les C s'enrichissent et pour une raison de prestige présenté plus haut, il se devait pour les filles et fils de la famille se voir prémunir de bien à titre personnel digne de leur rang. De ce fait des terres et domaines leur on été concédées . On remarque donc que plus les Capétiens s'enrichissent et donc possèdent de terre, plus ces terres se morcelaient.

Par la suite, une situation de rivalité s'installe , on voit en effet se mettre en place des aspirations +ou- autonomiste . Il y' à là clairement une lutte pour l'hégémonie:chaque entité d'un vaste domaine tente d'agir pour son propre compte. Ainsi, les rivaux, tous essaient de s'emparer de la couronne à défaut du quel, ils tenteront de faire en sorte que leur domination ne soit pas la moins riche. Finalement cette lutte pour l'hégémonie opposera 2 branches principales de la maison Capétiens : la maison de Bourg( à vérifier ) et la maison de Paris. Cette dernière ressortira vainqueure et donnera naissance

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