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Peut-on dire que la mère Pasquier occupe une place de pouvoir dans sa famille dans le livre Ces enfants de ma vie de Gabrielle Roy.

Il ne fait pas de doute que la mère Pasquier occupe une place de pouvoir au sein de sa famille. Parce que malgré son handicap, elle gère très bien les affaires familiales. D’abord, elle est en mesure de donner des ordres à ses enfants et ils l’exécutent. En effet, l’enseignante d’André se présente à la maison et la mère ordonne à Émile de l’accueillir et de la faire entrer : « Ah ! mon Dieu ! s’écria la voix, devant à l’instant chaleureuse. Fais-la vite entrer, Émile. Remets un morceau de bois dans le poêle. Prends-lui son manteau. Dès qu’elle sera un peu réchauffée, amène1. » (Roy, 2013, p.113) Dans cette citation, les verbes d’action utilisés à l’impératif illustrent le contrôle et le pouvoir qu’elle a au sein de sa famille. Ensuite, elle a la possibilité de tout contrôler tout en étant dans son lit. Elle dit à son enfant comme faire une omelette tout en restant dans son lit immobile. Effectivement, la mère guide André dans la cuisine tout en restant allonger dans son lit et elle l’observe tout ses moindres gestes : « La mère me pria de tirer un peu son lit afin de pouvoir mieux suivre de l’œil les enfants à l’œuvre, les conseillant tout le temps. » (Roy, 2013, p.116). Pour conclure, la mère d’André a une place de pouvoir dans sa famille, car malgré ses difficultés elle est capable de bien s’occuper des affaires familiales.

Par contre, le pouvoir qu’occupe la mère Pasquier à des limites. Parce que son pouvoir se limite seulement aux ordres donnaient à ses enfants, cependant celle-ci dépendant bien évidement du salaire de son conjoint.

Tout compte fait, la mère Pasquier n’a pas une place de pouvoir dans sa famille, car cette dernière est impuissante face aux actions qu’elle peut se permettre de faire. D’une part, elle ne fait pratiquement rien chez elle, car sa grosse est à risque ainsi l’oblige à rester dans son lit. En effet, ce qui la rend inapte et dépendante de ses deux garçons : « Si elle se lève, dans ce temps-là, elle risque de perdre son bébé et d’ailleurs elle est trop malade pour faire plus que diriger de son lit. » Dans cet extrait le procédé de la répétition contribue d’ailleurs à accentuer sa faiblesse et le fait qu’elle est très dépendante de ses enfants. D’un autre côté, la mère Pasquier est impuissante face à la pauvreté. Parce que sa famille dépend en quelque sorte du travail de son mari , qui partit travail dans un chantier : « Ah, s’il le pouvait ! Mais son salaire, là-bas, pour l’hiver au complet, c’est notre seul salut. De quoi terminer enfin nos paiements sur la batteuse et nous sortir des dettes. Autrement…» ( Roy, 2013, p.115) La pauvreté est tellement omniprésente la rendant impuissante qu’elle utilise

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