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Métaphysique des tubes - Analyse

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Par   •  19 Janvier 2017  •  Fiche de lecture  •  2 796 Mots (12 Pages)  •  10 984 Vues

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Dossier de lecture

« Métaphysique des tubes Amélie Nothomb »

Victoria Oederlin - Janvier 2017

Publié le 23 Aout 2000 en France à Paris par Albin Michel, roman Personnages

Nishio-san est une jeune fille, nippone, elle a des jumelles filles de 10 ans. C’est la gouvernante d’Amélie. Nishio-san est d’une grande bonté et dorlote beaucoup Amélie.

Elle est très calme et éducative, c’est la seule a discuté réellement avec l’enfant et la comprendre.

C’est d’ailleurs elle qui lui introduit la culture nippone dont la langue.

Elle joue le rôle maternelle.

Amélie ( alias le Tube, Dieu ou la Plante ) est le personnage principal du livre, également la narratrice du roman. Elle a entre 0 ( sa naissance ) et 3 ans, on n’a pas de détails physique. Amélie est très intelligente mais fermée aux adultes sauf Nishio-san. Elle médite et établit beaucoup de déductions des gens autour d’elle. Elle est d’une nature curieuse et réfléchie surtout perspicace. Une tendance suicidaire tout de même. Amélie est assez pessimiste ce qui est clairement accentué par son réalisme du monde. Elle a beau parler comme une enfant elle pose des questions très pertinente.

Thèmes

Il y a plusieurs thèmes importants dans ce livre : l’eau, le regard, le Japon et sa culture, le suicide, l’enfance, le langage et la peur. Mais on va rentrer en détails sur l’enfance et l’eau. Parce que selon moi c’est les deux thèmes les plus importants et ses passions.

L’eau dans notre culture européenne est perpétuelle, nécessaire origine du ciel et de la terre. L’eau est notre essence. Mais elle peut aussi être un divertissement : l’on peut se baigner ou nager.

Dans la culture Nippone l’eau est particulièrement vénérée, ils existent énormément de bains thermiques au Japon. Elle représente la clarté, la purification et une croyance visant à apaiser l’esprit dit qu’il faut selon une manière bien précise se nettoyer les mains et la bouche.

Dans le livre, pendant la saison humide Amélie passe ses journées dans « le Petit Lac Vert » et y reste même quand il y a des averses. « La pluie, tiède et belle, me séduisait d’emblée. » p.112 Elle aime beaucoup l’eau, c’est son « élément ».

Amélie a apprit très tôt à nager à seulement 2 ans et demi. Elle a failli mourrir deux fois dans l’eau, la première dans la mer et devant plusieurs japonais qui ne l’ont pas aidé parce que : « sauver la vie d’un être revenait à le réduire en esclavage pour cause de reconnaissance exagérée. Mieux valait le laisser mourrir que le priver de sa liberté » p.85.

La seconde fois dans le bassin des carpes, elle devait les nourrir et le faisait les yeux fermés dus à son dégout des carpes. En effet Amélie n’aime pas les carpes car au Japon les garçons sont représentés par des carpes, elle n’aime pas les garçons. Elle y est tombé par peur, elle ne sentait plus ses jambes, elle était hypnotisée.

Je pense que si Amélie a failli mourrir dans l’eau à deux reprises ce n’est pas une question de coïncidences mais plutôt une ironie. C’est-à-dire qu’Amélie y est tombé comme pour montrer que même les choses qu’on aime peuvent nous faire du mal. La deuxième fois, quand elle est tombé dans le bassin des carpes c’est totalement ironique pour elle : elle n’aime pas les carpes mais celles-ci vivent dans l’eau. L’eau étant la chose qu’elle aime le plus c’est comme une invasion de son monde. Et l’ironie est qu’elle aurait pu y mourrir, dans ce bassin en compagnie des carpes qu’elle déteste.

L’enfance est cruciale chez un enfant, très souvent les problèmes mentaux ou physiques y sont directement liés. Ce moment est le moment dans lequel l’enfant se stabilise et apprends. Marche, parle, aime, n’aime pas, est curieux, pleure. La mentalité et les valeurs de l’enfant naîssent peu à peu.

L’enfance d’Amélie est complètement anormal. D’abord elle vient au monde en pensant être Dieu. Un bébé qui pense, et se prends pour Dieu. De nouveau, il y a une certaine ironie…

Ensuite, cet enfant sait parler mais ne parle pas. Etrange, les enfants ont envie de s’exprimer. De plus, on apprends qu’elle sait également lire mais ne le dit pas et ne le montre pas. La seule chose plus ou moins normale que cette enfant est faite est de prononcer les mots : père et mère en tant que premiers mots. Mais sois disant parce qu’elle aurait décidé de les dire et pas qu’elle en ait eu envie. « mais comment passer de six mots à mille mots, sans révéler mon imposture? » ( p. 57 )

Elle a temps en temps des comportement d’enfant comme de sauter dans les flaques. A seulement trois ans cette enfant pense au suicide, établit des comparaisons, se forme des opinions bien fondées sur les gens. Nishio-san lui raconte la mort de ses frères et soeurs et des ses parents, et la petite à la place d’être triste ou mal à l’aise est en adoration totale des cadavres en pièces et ne montre aucune peur. « Nishio-San avait vraiment de belles histoires à raconter : les corps y finissaient toujours en morceaux. » p.61 Ici on voit clairement qu’Amélie à 2 ans est déjà bien déstabilisé moralement. L’enfant ne montre aucune peur envers la mort, peut-être est ce pour cela qu’elle ne remonte pas à la surface lors de sa noyade?

On dirait un petit génie, d’ailleurs mon interprétation est la suivante : Amélie n’a pas eu cette enfance, ce serait une première. Je pense que l’auteur a embellit tout ça pour donner un genre bizarre-affectif. Les faits sont réels mais la pensée et les déductions ont été rajoutés par Amélie Nothomb.

Et le fait que l’enfant croit être Dieu est du au fait que les enfants, au Japon sont traités comme des divinités, il est possible que dans ces souvenirs elle ait vraiment l’impression d’être Dieu à cause des moeurs Japonais. L’auteur par dessus tout ça a creusé le côté de cette culture japonaise afin de créer une sorte de provocation ou un choc.

A noter qu’Amélie Nothomb est du genre à provoquer les moeurs, les croyances et les valeurs. Elle est très cynique et a un humour bien à elle.

Aspects stylistiques ou techniques

Ce roman n’est pas très long il y a 180 pages. Il ne comporte pas de chapitre.

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