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Mémoire d'une Geisha, Arthur Golden

Fiche de lecture : Mémoire d'une Geisha, Arthur Golden. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Octobre 2018  •  Fiche de lecture  •  437 Mots (2 Pages)  •  965 Vues

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MEMOIRES D’UNE GEISHA

ARTHUR GOLDEN

L’expressif et majestueux tableau que peint le roman d’Arthur Golden, Mémoires d’une Geisha, dépeint l’un des symboles les plus fascinants de la culture traditionnelle japonaise.

Le roman raconte l’histoire tragique, qui débute en 1929 dans un petit village du japon.

Où une petite fille, Chiyo, est cruellement vendue par son père avec sa sœur Satsu. Chiyo, le personnage principale de l’histoire se retrouve à une okiya ; une maison de geisha, tandis que sa sœur est vendue à une maison de prostitution.

S’en suit alors une rafale d’événements tragiques qui feront de Chiyo une des geishas les plus célèbres du 20è siècle sous le nom de Sayuri. Elle se transformera de la fille, qui se plie docilement aux quatre volontés de sa responsable Mme Nita et à la maltraitance et persécution d’une geisha qui la prendra pour ennemie, à une fille pleine de vie et d’espoir. Après une rencontre inattendue  avec des geishas gracieuses raccompagnant un jeune homme de la haute société, Chiyo se voit déterminée de conquérir le monde des geishas pour qu’un jour elle puisse se réjouir d’être à leur place. Au cours de sa quête du bonheur, elle sera contrainte d’être vendue à un homme pour payer ses dettes, avant d’aller se réfugier pendant plusieurs années dans un village reculé du japon a cause de la seconde guerre mondiale. Non sans difficultés, elle arrive à revenir pour terminer ce qu’elle avait entamé et en sortir triomphante ; elle ira ensuite vivre à New York là où elle racontera son histoire.

A travers cette histoire aux scènes intenses, et tragiques par moments, Arthur Golden décrit parfaitement ce qu’est une geisha et dénonce certains préjugés sur ce métier. En effet, souvent apparenté à la prostitution, il représente davantage un art. Les geishas devaient apprendre plusieurs techniques artistiques et sociales. Elles devaient être « cultivées » et « civilisées ». Apprendre l’art : de la danse, de la musique, de porter le kimono, celui de se maquiller de se coiffer, de préparer et de servir le thé n’était guère un loisir, bien qu’il soit visiblement divertissant. Elles devaient savoir divertir les hommes, chose qui représente la finalité principale de leur métier.

Dans un sens précis, cette histoire révèle la culture des geishas de très près. Mais dans un sens plus général, c’est la culture traditionnelle japonaise qui y est globalement définie. La manière de parler, de s’habiller, de se cultiver et même de se divertir n’y sont pas faiblement décrites, au contraire.

C’est un roman fascinant, et plein de vie, qui trace le chemin vers une des cultures les plus anciennes, fascinantes et complexes du monde.

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