LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Musique engagée / Le racisme

Commentaire d'oeuvre : Musique engagée / Le racisme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mars 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 792 Mots (8 Pages)  •  269 Vues

Page 1 sur 8

Le racisme c’est mal ![pic 1]

« je ne suis pas rasciste mais je veux protéger les français »

Eric Zemmour

« Donald Trump est raciste »

Michael Cohen

« Malheureusement, le racisme, lui, est bien vivant, dans toutes les régions et dans toutes les sociétés »

Chef de l’ONU

"Si vous ne savez pas traiter quelqu'un avec respect et dignité. Foutez le camp !"

lieutenant-général Jay Silveria

Le racisme

En premier j’ai choisis le poème « Cher Frère Blanc » de Léopold Sédar Senghor en 1945 :

Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi, j'étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.
Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.
Alors, de nous deux,
Qui est l'homme de couleur ? [pic 2]

Premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor

Il fut aussi le premier Africain à siéger à l'Académie française. Il a également été ministre en France. Il est né le 9 octobre 1906 à Joal au Sénégal, et est mort le 20 décembre 2001 à Verson, en France. 

En deuxième j’ai choisis la chanson « Les émigrants »(Tous ensemble) de Charles Aznavour en 1954 :

Les paroles :

Comment crois-tu qu'ils sont venus?
Ils sont venus, les poches vides et les mains nues
Pour travailler à tours de bras
Et défricher un sol ingrat

Comment crois-tu qu'ils sont restés?
Ils sont restés, en trimant comme des damnés
Sans avoir à lever les yeux
Pour se sentir tout près de Dieu

Ils ont vois-tu, plein de ferveur et de vertu
Bâti un temple à temps perdu

Comment crois-tu qu'ils ont tenu?
Ils ont tenu, en étant croyants et tetus
Déterminés pour leurs enfants
À faire un monde différent
Les émigrants

Comment crois-tu qu'ils ont mangé?
Ils ont mangé, cette sacré vache enragée
Qui vous achève ou vous rend fort
Soit qu'on en crève ou qu'on s'en sort

Comment crois-tu qu'ils ont aimé?
Ils ont aimé, en bénissant leur premier né
En qui se mélangeait leurs sangs
Leurs traditions et leurs accents

Ils ont bientôt, créé un univers nouveau
Sans holocauste et sans ghettos

Comment crois-tu qu'ils ont gagné?
Ils ont gagné, quand il a fallu désigner
Des hommes qui avaient du cran
Ils étaient tous au premier rang
Les émigrants

Comment crois-tu qu'ils ont souffert?
Ils ont souffert, certains en décrivant l'enfer
Avec la plume ou le pinceau
ca nous a valu Picasso

Comment crois-tu qu'ils ont lutté?
Ils ont lutté, en ayant l'amour du métier
Jusqu'à y sacrifier leur vie
Rappelez-vous Marie Curie
Avec leurs mains
Ils ont travaillé pour demain
Servant d'exemple au genre humain

Comment crois-tu qu'ils ont fini?
Ils ont fini, laissant un peu de leur génie
Dans ce que l'homme a de tous temps
Fait de plus beau fait de plus grand
Les émigrants

Une chanson écrite il y a trente ans par ce fils d'Arméniens né sous le nom de Shahnourh Vaghinag Aznavourian  qui était très affecté par la crise des réfugiés. Charles Aznavour est né le

22 mai 1924 à Paris et mort le 1er octobre 2018 à Mouries dans les Bouches-du-Rhône. 

En troisième j’ai choisis le poème « Jamais je ne pourrai » de Claude Roy en 1970 :



Jamais jamais je ne pourrai dormir tranquille aussi longtemps

que d’autres n’auront pas le sommeil et l’abri
ni jamais vivre de bon
coeur tant qu’il faudra que d’autres
meurent qui ne savent pas pourquoi

J’ai mal au coeur mal à la terre mal au présent
Le poète n’est pas celui
qui dit Je n’y suis pour personne
Le poète dit J’y suis pour tout le monde

Ne frappez pas avant d’entrer
Vous êtes déjà là
Qui vous frappe me
frappe
J’en vois de toutes les couleurs
J’y suis pour tout le monde(…)

Roy donne dans la première strophe une force prophétique à son propos par le futur, la répétition de « jamais » et de « J'ai mal ». Il amplifie cette douleur au vers 5 par un groupe ternaire (« cœur / terre / présent ») et par des oppositions : « pour personne » / « pour tout le monde ».

En quatrième j’ai choisi une chanson engagée qui est « Imagine » de John Lennon en 1971 :

Les paroles :

Imagine qu'il n'y ait pas de paradis
Imagine there's no heaven
C'est facile si vous essayez
It's easy if you try
Pas d'enfer en dessous de nous
No hell below us
Au-dessus de nous, seul le ciel
Above us, only sky

Imaginez tous les gens
Imagine all the people
Vivant pour aujourd'hui
Livin' for today
Ah
Ah
[pic 3]

Imagine qu'il n'y ait pas de pays
Imagine there's no countries
Ce n'est pas difficile à faire
It isn't hard to do
Rien d'intéressant
Nothing to kill or die for
Et pas de religion non plus
And no religion, too

...

Télécharger au format  txt (10.9 Kb)   pdf (349.6 Kb)   docx (269.5 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com