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Montaigne Essais " De l'amitié"

Thèse : Montaigne Essais " De l'amitié". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2018  •  Thèse  •  1 511 Mots (7 Pages)  •  1 083 Vues

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Séquence 5 : La Renaissance et l’humanisme

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Étienne de la Boétie est écrivain et poète humaniste. D'origine française, né le 1 novembre 1530 à Sarlat dans l'ancien comté de Périgord. Il effectue ses études au collège de Guyenne puis s'intéresse au droit par la suite. Cette école de droit situé à Orléans et en même tant celle de la philosophie. Ainsi ce foyer actif de connaissances a pour objectif de faire prospérer l'humanisme et la Réforme. Par ailleurs il écrit à seulement l'âge de16 ans l'essai « la Servitude Volontaire », un texte rempli de sagesse. Tenant pour discours un mode d'emploi contre la tyrannie. Et qui suggère comme véritable solution de comprendre les mécanismes de celle-ci pour parvenir à ne plus l'accepter, la subir et la désirer. À l'âge de 23 ans il est nommé conseiller au parlement de Bordeaux. Il devient ainsi le collègue de Michel de Montaigne, puisque celui-ci occupe quant à lui le poste de maire (par désignation, malgré lui). La mort prématurément d'Étienne de la Boétie en 1536 causé par la tuberculose, à particulièrement affété Montaigne. Ainsi le chapitre 27 de ses « Essaies » illustre magistralement tel un hommage leur amitié enivrante ancré par la même conception de l'humanisme. De surcroît l'auteur le site comme la personne « qui honorera tout le reste de cette besogne. ». 

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La conception du genre littéraire « l'essai » est élaboré par Montaigne. Cela consiste à exposer une réflexion portant sur des sujets divers de manière personnelle en laissant venir la penser dans le mouvement de l'écriture. Dans ce chapitre argumentatif 27 du recueil « Essais » livre 1, celui-ci nous dépeint sa vision du bonheur à travers le thème « De l'amitié ». L'oeuvre est composé essentiellement de référence aux philosophes antiques telles qu'Aristote, Cicéron ou encore Horace. Cependant, il nous fait part de son expérience personnelle en apportant avec le lecteur son amitié intime avec Étienne de la Boétie.

On aperçoit tout d'abord une introduction portant sur l'image de la peinture tel une représentation de l'homme. Ou l'auteur nous décrit les règles de compositions, d'agencement pictural qu'il critique de « grotesque » puisqu'il les perçoit sans véritable forme, « monstrueux, étrange ». Grâce à des métaphore et des comparaisons avec la peinture. Il entame parallèlement à cela la critique de son propre travail à travers la question rhétorique suivante ligne 4 « Que sont-ce aussi à la vérité ...ni proportion que fortuite ? ». De plus, il dit dans l'expression qu'on peut interpréter comme une fausse modestie « ma suffisance (mes compétences) ne va pas si avant, que d'oser entreprendre un tableau riche poli et formé, selon l'art ». Pour ainsi introduire élogieusement comme exemple le « discours (...) La Servitude volontaire » de son ami « Étienne de la Boétie, qui honorera tout le reste de cette besogne.»

Dans la première partie l'écrivain nous donne d'abord sa définition de l'amitié le long d'un discours raisonné sur la soit disant supériorité celle-ci « relations qui engendre ces vraies et parfaites amitiés ». Par ailleurs il nous narre sa rencontre avec cet homme, le désespoir dont il est empli à la suite de sa mort. Et le deuil douloureux en vue du manque constant de sa présence « parce que c'était lui parce que c'était moi ».

Ensuite, dans la seconde partie Montaigne nous fait part de l'impossibilité des liens familiaux à se retrouver amicales, selon lui il y a une « trop grande disparité » entre ces deux catégories relationnelles. De surcroît il nous décrit l'amitié comme quelque chose qui « se nourrit de communication ». Or « les secrètes pensées des pères ne peuvent se communiquer aux enfants », donc il y a incompatibilité entre deux sources relations.

On remarque une troisième partie, dans celle-ci l'auteur idéalise l'amitié entre lui et son ami.

Pour commencer on constante un éloge suprême de leur relation avec le champ lexical de la perfection : « Jouissance », « parfaites » et « superbe ». C'est  une amitié fusionnel dont même « l'âme s'affinant par l'usage » et les « affections volages » on « trouvé» naturellement « place ». Et ayant pour objectif une quête « spirituelle » sans « comparaison jamais ». En outre l'expression « parce que c'était lui parce que c'était moi » qui nous révèle ces sentiments profonds, pour cet ami qui était semblablement à une partie de lui. La tristesse qu'éprouve Montaigne témoigne ainsi de sa dévotion affective envers Étienne de la Boétie.

Dans la quatrième partie, l'écrivain nous livre son oignon péjoratif à propos du mariage, selon lui s'apparente à « un marché » et non à une relation amicale. En effet on peut apercevoir certain de ses dires comme machiste puisqu'il déclare qu'il n'existe « nul exemple » de femme qui on soit disant « encore pu arriver » aux vertus de l'amitié. Montaigne continue son œuvre en comparant son ami a des exemples historiques et fini en évoquant l'héritage familial. 

 3/ Voici les citations classer en 2 catégories les citations latines en italique et les

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