Mais si faut-il mourir – Jean de Sponde – 1588
Commentaire de texte : Mais si faut-il mourir – Jean de Sponde – 1588. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Elise Do • 27 Mai 2018 • Commentaire de texte • 505 Mots (3 Pages) • 10 247 Vues
Page 1 sur 3
Ecriture poétique
Mais si faut-il mourir – Jean de Sponde – 1588
Introduction
- L’auteur : Poète / XVIème siècle / Baroque
- Le livre : Amours (sonnets qui paraitront à sa mort) – Essay de quelques poèmes Chrétiens
- Le poème : Thème de l’amour, du temps / instabilité de la vie / vanité / morale / passage du temps / instabilité de la vie / texte imagé
Analyse
I. Les caractéristiques d’une vanité littéraire
- Epanadiplose : « mais si faut-il mourir » + Majuscule au début, point à la fin du poème → la boucle est bouclée. Mise en avant de la mort à la manière d’une vanité → attire l’œil sur un symbole de mort
- Mise en valeur de « Memento Mori » (n’oubli pas que tu vas mourir) latin → la mort n’épargne rien
- « Mais » V1 – Le poème commence par une opposition → réponse au Carpe Diem des épicuriens
- Hémistiche + assonance en [i] + présent + falloir → certitude de l’inéluctabilité de la mort, on peut considérer que la suite du poème en sera la démo
- Motifs courants dans les vanités : (Fleurs, ampoule venteuse, soleil, tableau, couleurs, mourir, vivez, beau flambeau)
- Adjectif démonstratif « Ce » / « Ces » / « Cette »
- Description des faits comme description d’un tableau, d’une vanité.
- Instances de destruction → La destruction et la mort sont omniprésentes, et les moyens d’y parvenir sont multiples.
II. Une vision du monde régi par le changement et l’impermanence
- Multiplicité des objets : (3 dans chaque quatrain, 2 dans le 1er tercet, 3 dans le 2ème → Montre l’universalité du propos : tout est touché par le changement amenant la disparition
- A peine la chose est-t-elle nommée qu’elle disparait + l’orage métaphorique éclatera mais ou ne sait pas ou ni quand (« d’une ou d’autre part ») → Rien n’est permanent, et tout est aléatoire
- Jeux de sonorités : allitération en [r] échos phoniques propres au baroque → rappellent le grandement du tonnerre ou bien d’un torrent
III. Une illustration du message de Sponde
- Le destinataire est nommé : « hommes » (caractère englobant du pluriel) + position forte (syllabes 3&4), entre terme de la répétition de l’injonction « vivez ».
- La raison de ce rappelle est évoquée : c’est comme dans les vanités : l’orgueil. (Indiqué par expansions du nom « vie » qui, orgueilleuse, brave la mort) idée reprise vers 13 « ces lions rugissants » leur importance, leurs biens.
- Certitude exprimée grâce au futur de l’indicatif + l’expérience de l’auteur « J’ai vu » V9, « devant mes yeux » V12, « Je les ai vus » V13
- Le message est efficace (d’autant plus qu’il est concis) et bouclé par l’épanadiplose : il n’y a plus rien à dire là-dessus. La certitude englobe le propos.
Conclusion
- Vanité littéraire
- Réponse au Carpe Diem (opposition)
- Fatalité de la mort dû au passage du temps
- Vie orgueilleuse des vanités
- Baroque
- Lien avec : Sois tranquille cela viendra → vanité, mort, temps, fatalité...
...
Uniquement disponible sur LaDissertation.com