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Léry, question d'interpretation

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Par   •  11 Novembre 2021  •  Dissertation  •  705 Mots (3 Pages)  •  451 Vues

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HLP

Question d’interprétation de Léry

Nous avons pour habitude de considérer les cultures comme synonymes de civilisation. Ainsi, à tel pays correspond telle culture. Jean de Léry, un grand voyageur et écrivain français a quitté l’Europe pour rejoindre le fort de Coligny au Brésil. Il y réside durant sept mois de 1557 jusqu’au 4 janvier 1558. Immergé dans la vie quotidienne de la population des Indiens Tupinambas, il fut perturbé par le choc des cultures dès son arrivée sur l’île, «(l.10-12)… eux dis-je m’étourdissant de leurs cris […] je ne savais où j’en étais. » et a retranscrit tout son expérience dans un livre qui témoignera de son grand succès…

Néanmoins quel point de vue tenait Léry dans son récit ? Critiquait-t-il une culture étrangère ou privilégiait-t-il les valeurs humaines de ces Indiens ? Pour le dire plus simplement, Léry tenait un point de vue humaniste sur ce choc de deux cultures à travers son récit ?

Dans un premier mouvement de pensée, nous nous intéresserons à la culture de Léry et celle des Indiens pour, dans un deuxième temps confronter ensemble ces deux cultures et voir comment Léry réagit vis-à-vis de cette culture, cette civilisation étrangère, ainsi nous comprendrons le point de vue de Léry.

Dans la culture occidentale, de l’Europe de Léry au XVI siècle, la civilisation est très avancée par rapport aux civilisations étrangères telles que les Indiens d’Amérique, les africains etc… Et donc, la découverte d’une culture et d’un langage étranger totalement différente de ceux des Européens, plus particulièrement ceux des Français les étonnent. (l.2-4) « […]les Français et autres Européens qui ne comprennent pas leur langage se trouvent au commencement merveilleusement frappés d’étonnement au milieu d’eux[…] ».

La langage des Indiens Tupinambas n’est guère riche en vocabulaire ou avancée, ils ont des mots assez pauvres. (l.7-8) « entouré de sauvages qui me demandaient « Marapé-dereré, marapé-dereré »… » mais pour Léry, qui a l’habitude de jouir d’une langue très riche et d’être dans un pays où tous les langues se mêlent, le langage des Indiens étaient d’une haute langue, d’égale à l’allemand ou au français. (l.8) « (ce qui pour moi alors était du haut allemand) ».

Ensuite, dans l’île de Villegagnon, les habitants n’ont pas d’habits de bonne qualité ou des équipements car ils n’ont pas encore développé une technologie à l’égal des occidentaux, qui eux jouissent déjà d’une technologie avancée et possèdent donc des habits, des équipements, des objets pratiques. La différence de la technologie poussant à la curiosité qui intrigue donc ces Indiens. (l.9-13) « Et du reste l’un ayant pris mon chapeau […] faute de connaître leur manière de faire »

Nonobstant, Léry est resté calme car il a pu tirer profit de son expérience et a pris du recul sur la situation dans laquelle il s’est retrouvé. (l.15-16) « à ceux qu’ils n’ont point encore vus, après qu’ils se sont ainsi un peu joués des affaires d’autrui, ils rapportent et rendent le tout à ceux à qui elles appartiennent »

On peut observer dans l’écriture de Léry que ce n’est pas écrit dans le but de critiquer, de rabaisser la civilisation

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