L’émigrant de Lander road

Lecture linéaire 2 : L’émigrant de Lander road

-Lander road🡪 adresse d’Annie Playden

- « il » est la focalisation externe tandis que « je » est la focalisation interne

-registre comique mélancolique et tragique

-poème narratif 🡪 raconte l’histoire personnelle mais ces strophes hétérométriques, strophes énigmatiques un peu sombre, strophes 6-7 : idées noires

-temps passé, passé simple, un peu futur

-3 cadres spatiaux : la boutique du tailleur, le port et le bateau

-références mythologiques🡪 sirènes, toile tissé 🡪 Ulysse

-il évoque sa profession : strophe 3

PB : comment ce poème raconte-t-il la fable de l’amant délaissé revant d’un voyage sans retour ?

Le récit débute in médias res, la focalisation est externe on ne connait que sa condition sociale et financière « chapeau » « très … »  « Chic »

« Entra du pied droit »🡪 de bonne augure🡪ton Leger, aspect

Sautillant, strophe légère🡪 humour, tête de mannequin

Ambiguïté mais on comprend poupée de cire

« Vêtu comme il faut qu’on se vête »🡪 apparence propre sur eux

Annonce le ton poème en demi-teinte tragique/comique, sérieux/non sérieux

Strophe 2 :

Parait métaphorique et énigmatique, commence par évènement concret puis 2 vers qui s’opposent (6 et 7) c’est un chiasme

« Ombre » début « lumière » fin, élévation spirituelle. « Sans amour » détresse opposition entre allégresse et mains qui se trainent.
peut penser aux ombres enfer🡪 ombres privé sentiment antiquité

v.4 plombe la strophe. Transition poétique du vers 5 dans les vers 6 et 7

Strophe 3 :

Focalisation interne, première personne, ses pensées v3 confirmation que c’est un poète. Indice temporel « demain » destination « Amérique + décision » « jamais » il ne reviendra pas dessus que j’aimais car il y avait Annie Playden ombre aveugle 🡪 errance d’ophée

🡪 il ne peut pas pour faire fortune, pas les mêmes objectifs que ceux qui partent

Strophe 4 :

Explication V14 crachant d’or fin 🡪 il ne veut pas de cet argent. Habillé de neuf –W recommence à 0

« C’est bon pour « voyageur différent, mépris. V26 vision paradisiaque stéréotypée, se réfère à une image convenue. « Dormir » 🡪 oublier ; V4 inverse cliché des. Gens qui voyage pour mépriser la richesse. N’est pas un émigrant ordinaire

Strophe 5 :

Humour 🡪 mannequins déshabillés, toujours ambiguë. Mise en rapport, rappel de la 1ere strophe suite de l’histoire après focalisation interne.

Strophe 6 : Dans un 1er temps 🡪 obscur, notes funèbres. « Mannequins victimes »🡪 rappel 1ere strophe et « enchainée » privé de liberté ». « Au dehors les années »🡪 le temps qui passe.

Strophe 7 : La solitude le vide dans cette strophe « journées neuves » 🡪 renouveau + vendredi sanglant 🡪 passion du christ

« Femme du diable » Annie Playden

Dans ces strophes, nous avons affaire à une … descriptive, le regard se porte en dehors d’est à dire ce dehors est un espace contaminé par un esprit intérieur figures symboliques :

………….. 2 strophes les plus énigmatiques

Début du domaine d’interrogation :

Strophe 8 : La linéarité du récit reprend

Connecteur logique « puis « qui reprend la strophe retour dans le port « automne aux feuilles » font penser aux « mains »🡪 néologisme + allitération en « fe ». IOl regarde une dernière dis le quai, peut être indécis ? donne à nouveau une perception poétique « et s’assit » 🡪 soulagement

Strophe 9 : Évoque le départ, brise intense

« Souffrant leurs menaces » le mauvais temps monte, ciel menaçant » « baisers mouillés » « pleure » Annie Playden, la tristesse l’accompagne

V 35/36 : les pleurs des immigrants évoquent la réalité, ces gens ont tout perdu, opposition, dure réalité lui mélancolique. L’évocation des autres immigrants est à peine esquissée 2 éléments les caractérisent « les mains lassets » « pleurant »

Strophe 10 : vu poétique « moururent »🡪 aspect définitif à cette perte

Strophe 11 : « il aurait voulu… »🡪irréel du passer. Il aurait voulu partir sans regret 🡪 nostalgie

(Petit bouquet 🡪 immense fleuraison : métaphore filet)

« Jouer » …. « Dauphin »🡪 que ça se passe bien partir le cœur léger. V43,44,45 : tissit 🡪 il ne peut pas se sentir ça revient, Ulysse. Strophe fataliste

Strophe 12 : Têtu revient à tête, poux à démangeaison🡪 se prendre la tâte, modernité🡪 remanient des termes. Se marier comme un doge (référence 16s cérémonie anneau mer Venise)🡪 épouse la mer, se jette dans la mer. « Sirène moderne », mythologie ou objet annonçant catastrophe.
(syllepse 🡪 sirène 🡪 interprété de plusieurs façons.

Strophe 13 : (strophe conclusive) « océan » du v.9 s’est transformé en « O mer » très lyrique, « + gonfle toi » (impérative). « Avidement » menace qui pèse encore : prend une tournure étrange/ inquiétante + calaure de jours rongés par les étoiles » explication logique mort approchant ou cote purificateur (le passé est dévoré, étoiles représentent la lumière)

Dernier vers, passé oublier en se jetant dans la mer « dernier serment » mais l’interprétation de cette dernière strophe reste ouverte

Synthèse : La dimension autobiographique semble inscrite au cœur de ce poème ainsi que le lyrisme personnel d’apollinaire. Le tire du poème faire ouvertement référence à l’adresse d’Annie Playden et le poème dans son ensemble s’inscrit dans le sillage de la fuite de la jeune femme en Amérique. Apprendre donne ici forme à son fantasme de reconquête (concret), un tout quitté mais enfaite il retourne son désire à son contraire ce poème devient une métaphore de celui qui part pour oublier, qui explique l’oubli et n’est donc pas vraiment autobiographique car il ne l’a pas suivi États-Unis.

...