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Lutte Incessante Entre L'homme Et La Machine

Mémoires Gratuits : Lutte Incessante Entre L'homme Et La Machine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mars 2013  •  510 Mots (3 Pages)  •  988 Vues

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La description de l'usine, présente dans le chapitre XLVII, met en avant une lutte incessante entre l'homme et la machine. En effet, Boris Vian insiste sur la supériorité de la machine face à l'homme : « Il y avait des appareils de toutes les tailles... » L'auteur met en évidence la puissance ainsi que la grandeur de la machine, contrairement à celle de l'homme. De plus, il souligne également le fait que l'homme soit au service de la machine : « il […] se précipita vers les machines. » , et montre l'arrogance de celle-ci : « Ils disputaient aux machines les pièces métalliques qui sortaient en cliquetant des étroits orifices ménagés sur le dessus. Les pièces retombaient presque immédiatement, si on ne les recueillait pas à temps... » L'homme s'épuise, se vide de son énergie à cause de la machine. Le travail le déshumanise. Outre la comparaison de l'usine aux enfers, Boris Vian compare également la machine à un puissant individu doté d'une « gueule rouge sombre » ; « grouillante de rouages » qui soumet l'homme, qui le met à sa disposition. L'homme est sans cesse surveillé : « les tuyaux le suivaient toujours. » ce qui rend son combat d'autant plus difficile. Il y a une évidente lutte de l'homme contre la machine. L'usine est caractérisée par une ambiance plutôt morbide, en effet, une bouffée de « fumée noire » envahit l'atmosphère, ainsi que « des fluides » , « des gouttes » , etc... Le thème de l'eau est important dans l’Écume des jours car il annonce, le plus souvent, la mort. Les caractéristiques de l'usine sont donc annonciateur de la suite. Ils compliquent les conditions de travail de l'homme et ainsi, son combat. De plus, pour parvenir à entrer dans l'usine, l'homme doit traverser une poterne de contrôle : « Le passage était très sombre, éclairé tout les six mètres par une ampoule rougeâtre dont la lumière ruisselait... » ce qui signifie que l'homme à une étape à franchir pour atteindre et quitter l'usine, soit les enfers. Le terme « ruisselait » est également important car il est, une fois de plus, annonciateur de la mort. Il faut aussi noter les difficiles conditions de travail à cause de la machine : « devant chaque machine trapue, un homme se débattait, luttant pour ne pas être déchiqueté par les engrenages avides. » ; « Les hommes qui y étaient affectés gisaient à terre. Leur jambe droite repliée formait un angle bizarre à cause de l'anneau de fer et leurs quatre mains droite étaient sectionnées au poignet. » Boris Vian fait donc ressortir la cruauté de la machine. Il y a donc là une lutte incessante évidente entre l'homme et la machine, qui le domine.

Boris Vian donne une évidente vision satirique du monde du travail en insistant, dans un premier temps, sur la comparaison de l'usine avec l'enfer en s'appuyant sur les couleurs sombres, l'ambiance régnante dans l'usine ainsi que sur la lutte incessante entre l'homme et la machine en s'appuyant, cette fois ci, sur infériorité de l'homme face à la celle-ci. Pour Boris Vian, le travail vide les hommes de leurs énergies vitales, il les déshumanises. L'homme est dominé.

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