Londres, la nuit
Analyse sectorielle : Londres, la nuit. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Ying • 11 Février 2015 • Analyse sectorielle • 1 310 Mots (6 Pages) • 474 Vues
Londres,la nuit
La nuit attire, intrigue, fait parfois peur. Elle est mystérieuse, à la fois chargée d'une
certaine magie. Les désirs, les fantasmes et les peurs s'y expriment plus facilement
que le jour. La nuit nous donne le sentiment de nous retrouver dans un autre monde.
Suivant les traces de Charles Dickens, un inlassable explorateur de Londres, On
découvre les monuments, les prisons, les théâtres, les rues commerçantes, les
gares, les docks... dans la nuit de Londres colorée de ses fantasmes et ses souvenirs.
Dans Nuit sans sommeil, avec un enfant Perdu, il est légitime de se
demander si les nuits sont vraiment réalistes, de distinguer les observations et les
imaginaires.
On analysera dans un premier temps, les scènes réunies dans Nuit sans
sommeil, et on travaillera ensuite sur les scènes dans Perdu. En se basant sur les
analyses précises des deux textes, on essaiera de comparer les nuits différentes pour
mieux reconnaîre le style journalistique de Dickens.
Nuit sans sommeil
Dickens, subissant une insomnie, se laisse déambuler dans des paysages de demi-
sommeil où se mêlent souvenirs et fantasmes. Malgré son désir obstiné tout au long
de sa recherche de sommeil, il n'arrive pas à s'endormir à la fin. Il est évident que ce
sont les " intrusions " désagréables, les pensées déchaînées qui l'en empêchent.
Parmi ces dernière, on retrouve notamment l'apparition de Charley-aux-yeux-qui-clignent dans une des
prisons de Sa Majesté la reine Victoria, le prolongement du parlement dans le
sommeil et la présence du propriétaire de la Tavern. Une scène qui se met dans le
passé et se déroule d'une façon un peu ridicule n'existe que dans l'imagination d'auteur.
Cependant,l'auteur
nous montre les scènes fantastiques de manière réaliste. " Tour d'où moi, je
revendique le droit de dégringoler de temps en temps. Et Charley-aux-yeux-qui-
clignent lui aussi. " L'auteur entre en un clin d’œil dans le monde imaginaire par
un changement soudain de l'observateur au compagnon du prisonnier. " J'ai enduré
une indicible agitation mentale après avoir préside un dîner en public à la London
Tavern en chemise de nuit " En ajoutant la description mentale et la description en
détail, l'auteur se fait intégrer dans son univers, comme le démontrent l'appellation de l'hôte MR.BATHE
"mon charmant ami"et"des dialogues du plus haut intérêt avec différentes
personnes ". La création de la relation humaine et la communication avec les
personnes imaginaires transforment complètement la position d'auteur : il n'est plus
un observateur mais une partie de son rêve. Tout au long du texte,on remarque que
l'auteur, même si en plein délire, reprend toujours conscience. " Il faut que je
pense au sommeil " , " Quelle intrusion désagréable ! ". La conscience , comme un
sursaut, réveille l'auteur et le tire de son monde fantastique. Le déroulement du
texte est ainsi un va-et-vient instable entre la réalité et le rêve qui finit par la rupture
de la circulation : l'idée de faire une promenade nocturne.
Perdu
« Perdu » décrit un enfant insouciant égaré dans divers quartiers de la City de Londres, en
observant le monde qui l'entoure et en rêvant à de grandes espérances. Au lieu de
chercher le chemin pour rentrer chez lui, cet enfant particulier préfère être perdu
dans la City de Londres qui lui semble un labyrinthe qui cache la fortune. Pourtant,le
trajet de Whittington ne le conduit pas à la fortune mais à la société réelle ,à la
désillusion/déception . L'auteur,par les yeux d'un enfant,dessine les quartiers,les
bâtiments réels de la City de Londres de manière fantastique. Devant Mansion
House,"mon cœur commence à battre dans l'espoir que le lord-maire,ou la lady-
mairesse,ou l'une des princesses qui étaient leurs filles, mettrait la tête à la fenêtre de
l'un des appartements du haut et me ferait signe pour qu'on me fasse entrer. " Mais ce
que " je " reçoit ,c'est seulement « déguerpissez ,jeune homme » par l'un des cuisiniers.
Malgré l'écart insurmontable
...