L’idolâtrie selon Voltaire

● Plan de l’article :

- 1er paragraphe : Étymologie des termes concernés.

- 2ème paragraphe : Voltaire essaie de définir le terme d’”idole” (et tous ceux s’y rapportant) via des références historiques.

- 3ème paragraphe : On a ici une critique des grecs et politéistes, que Voltaire appelle “peuple idolâtre” alors qu’eux même ne se voyaient pas ainsi. On a notamment une énumération d’auteurs grecs, pour insister sur le fait que personne ne parle d’idole parmi ce groupe.

- 4ème paragraphe : Voltaire aborde cette fois-ci le cas des romains et carthaginois, qu’il ne considère pas comme des peuples idolâtres. Voltaire emploi ici le terme “simulacre” pour bien insister sur le fait qu’une statue ne peut pas prétendre représenter une divinité.

- 5ème paragraphe : Voltaire émet les différences entre une “religion fausse” et une “religion véritable”, le déisme selon lui, qui est la doctrine qu’il défend.

- 6ème paragraphe : Voltaire appuie son opinion avec une nouvelle référence historique.

● Dimension argumentative :

Dans cet article, pour une argumentation complète, Voltaire mentionne principalement des références historiques, liées à des peuples reconnus dans l’histoire du monde, comme les grecs et les romains. Il use de comparaisons entre sa religion, ses principes et les autres religions dites idolâtres, pour lesquelles il n’éprouve qu’aversion.

Il argumente également de façon implicite, pour critiquer la religion

et l'idolâtrie qu’elle permet. On peut citer pour exemple le 2e paragraphe de cet article, dans lequel Voltaire dit : ”on n'appela personne Payen avant Théodose le jeune;”. Par cette citation, Voltaire fait référence au fanatisme avec lequel Théodose le jeune combattit toute forme d’hérésie, en se comportant en homme idolâtre. Une des conséquences de l'idolâtrie est donc ici mis en avant implicitement.

● Enjeux de l’article :

Dans cet article Voltaire expose la notion d'idolâtrie, selon sa propre pensée.

Via une comparaison entre une religion dite “fausse” et une religion dite “véritable”, la sienne, Voltaire critique l’idolâtrie dont les peuples font preuves. Derrière cette critique peut être aussi glissée une allusion au roi et à la monarchie absolue. En effet, le roi est en quelque sorte une image de Dieu, son représentant, et selon Voltaire, les images n’ont pas lieu d’être dans une religion véritable et selon sa doctrine : le déisme. Pour les déistes, les religions sont simplement des institutions politiques créées par les hommes pour assurer la cohésion sociale et l'ordre dans la société, écartant l'Église de la gestion de l’état. Le roi est donc exclu de sa vision de la religion à laquelle un pays tout entier, un peuple adhère.

En matière de critique de la religion, Voltaire est la figure des Lumières la plus connue, et a donc écrit cet article pour manifester son opinion vis à vis de celle-ci !

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