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Lettre type

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Par   •  4 Juin 2019  •  Lettre type  •  970 Mots (4 Pages)  •  737 Vues

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CGE

        Dans notre société, le jeunisme a pris une part extrêmement importante et soulève de nombreuses questions sur ce modèle devenu parfois presque obligé. Le jeunisme est un néologisme ayant un caractère péjoratif désignant une attitude ou une volonté présumée de donner une place plus importante aux jeunes. Nous pouvons donc nous poser la question : En quoi de nos jours,  le jeunisme est-il devenu un modèle obligé ?

        Pour commencer, nous allons nous préoccuper de définir le terme de jeunisme ainsi que ses origines, par la suite nous nous pencherons sur  la place du jeunisme dans notre société actuelle et pour finir nous conclurons cette synthèse en répondant précisément à la problématique définie.

  1. Qu’est-ce que le jeunisme ?

  1. Origines du jeunisme

Le jeunisme prend ses origines à l’époque de la Grèce classique par le philosophe antique Platon qui donna sa définition de ce terme « Les vieillards s’abaissent aux façons des jeunes gens et se montrent pleins d’enjouement et de bel esprit, imitant la jeunesse de peur de passer pour ennuyeux et despotiques », cette définition est encore vrai aujourd’hui dans notre société actuelle car comme on peut le voir maintenant dans les médias, les personnes qui se sentent trop vieillissantes (que ce soit physiquement ou même socialement) font en sorte de cacher ces perte de capacités en utilisant toutes sortes de méthodes comme par exemple : la chirurgie esthétique, la remise en forme, les soins, etc... . Le jeunisme est en quelque sorte le « pendant » inverse de l’âgisme correspondant à la volonté de rester jeune, le culte de la jeunesse.

  1. « L’âgisme », un terme contradictoire du jeunisme

L’âgisme a vu son apparition dans le dictionnaire du Larousse en 1989 sous la définition « attitude de discrimination ou de ségrégations à l’égard des gens âgés » qui d’après Valentine Charlot serait une sorte de racisme « anti vieux ». C’est un terme qui désigne toutes les formes de discrimination, de ségrégation ou de mépris fondées sur l’âge. L’âge constitue aujourd’hui le facteur principal de discrimination d’après l’Eurobaromètre des statistiques de discrimination en Europe devant le sexe, l’origine ethnique ou la religion. Cette stigmatisation liée à l’âge est une donnée qui a amenée de nombreux auteurs à s’interrogés sur ce sujet comme par exemple Stéphane Adam qui a mené une étude à New-York en montrant que les personnes âgés de huit à soixante et onze ans exprimaient plus d’attitudes négatives envers les personnes âgées qu’envers d’autres grandes catégories de groupes stigmatisés comme les Afro-américains ou les homosexuels. Pour Jean Baudrillard, qui utilise le terme de « vieillisme » pour qualifier le fait de passer à l’âge critique où ça ne sera plus jamais la première fois, se sentir l’enfant de ses enfants et le parent de ses parents, « un monde à l’envers » s’exprime-t-il. Les seniors de notre générations sont tout de même une partie de l’histoire et sont garants de sagesse mais finisse par se sentir une charge parfois trop lourde pour notre société fragile et instable.

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