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Les problèmes de l'école dans L’aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane

Commentaire de texte : Les problèmes de l'école dans L’aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2016  •  Commentaire de texte  •  1 780 Mots (8 Pages)  •  11 144 Vues

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           Commentaire d’œuvre

THEME : Le problème de l’école étrangère dans l’aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane

                                             

               

                                           

                                                            I- Etude de l’œuvre

  1. Biographie de l’auteur

              Cheikh  Hamidou Kane est né le 02 Avril 1928 à Matam, village situé à 500 km de Dakar. Il fréquente l’école coranique jusqu’à l’âge de 10 ans, puis l’école de fils de chefs. Après son baccalauréat, il fait des études de droit et de philosophie à Paris. En 1959, il était diplômé de l’école nationale de France d’ Outre-mer et devient en 1961, le chef du cabinet du ministère du gouvernement sénégalais et haut fonctionnaire national. C’est alors qu’est publié en 1961 aux éditions Julliard, L’Aventure ambiguë, un récit teinté d’autobiographie écrit dès 1952. Cheikh Hamidou Kane fut également représentant de l’Unicef dans de nombreux pays africains. Il dirige la société Dakar-Marine et en 1981, les industries chimiques du Sénégal (ICS).

           2- Bibliographie de l’auteur

                 En plus de L’aventure ambiguë qui a reçu le prix littéraire de l’Afrique noire d’expression française en 1962, Cheikh Hamidou Kane a aussi écrit Les Gardiens du Temple, une suite de l’aventure ambiguë publié en 1995 aux éditions Stock  qui rapporte le conflit opposant Mamadou Dia et Léopold Sédar Senghor, deux hommes dont il avait été longtemps proche. L’œuvre de l’auteur a aussi fait l’objet de nombreux autres écrits par d’autres auteurs tels que Anne Moriceau et Alain Ronch ( exemple : "L'Aventure ambiguë" de Cheikh Hamidou Kane. Étude critique, Nathan, Paris, 1983, 95p). L’auteur a écrit d’autres œuvres en collaboration avec d’autres écrivains ( exemple : Hamidou Kane, Cheikh Hamidou Kane, Roger Mercier et Monique Battestini, Cheikh Hamidou Kane, écrivain sénégalais, Nathan, Paris, 1965, 64 p.).

           3- Résumé de l’œuvre

Dans la première partie de l’œuvre Samba Diallo est présenté  comme un enfant confié par son père le chevalier, au chef de la tribu des Dialllobé afin de suivre l’enseignement d’un sévère maitre coranique appelé Thierno. Ce dernier a très vite repéré chez l’enfant, des qualités professionnelles. Alors qu’il est arrivé à l’âge de se rendre à l’école européenne, les avis sont partagés : le chef des Diallobé hésite à l’envoyer, le maitre de l’école coranique le déconseille et la grade royale, sœur du chef, y est au contraire favorable (afin qu’il apprenne à vaincre sans avoir raison). Samba Diallo fréquente l’école européenne, s’y montre excellent élève, apprend très vite et se voit proposé de poursuivre ses études à Paris.

Dans la seconde partie, Samba Diallo vit très mal son isolement et son déchirement entre ses deux cultures. Il rencontre Lucienne, une communiste, et Pierre-Louis, un avocat antillais, militant avec lesquels il débat sur la confrontation, et du bien-fondé de l’interprétation des cultures. A la demande de son père, il regagne l’Afrique. Il rencontre un homme devenu fou, après un séjour en Europe, qui lui propose de prendre la succession du maitre Thierno décédé. Mais Samba Diallo a abandonné la pratique religieuse. Le fou le poignarde et met ainsi fin à l’ambiguïté de son aventure.

II- Les différentes  formes d’éducation dans l’œuvre

  1. L’éduction traditionnelle

                    Dans la culture des Diallobé, la tradition est constituée de différents éléments. D’abord, l’enfant doit se mettre à la recherche de Dieu à partir de sept (7) ans. Durant cette quête, l’enfant doit vivre uniquement de mendicité, quelque soit la richesse de ses parents (P.24). Ensuite, les femmes ne doivent pas prendre part aux manifestations et aux réunions qui se tiennent dans le pays car la femme était faite pour rester au foyer (P.56). En plus, chaque enfant doit réciter le coran devant son père et sa mère car le coran est le pilier  de leur religion et sa parfaite maitrise est indispensable.

                 2- L’éducation moderne

             Dans l’éducation moderne  qui désigne l’action d’éduquer selon le modernisme, la manière de voir le monde est toute autre. En effet, les gens mangent à table, chacun avec son plat. Les femmes occidentales avaient le droit à la parole et prenaient part à toutes les discussions. L’écrit est beaucoup utilisé à la différence de l’éducation traditionnelle ou l’oralité domine. L’école nouvelle ouvre franchement ses portes. En même temps qu’ils veulent protéger leurs valeurs ancestrales, les Diallobé se font de plus en plus sensibles aux appels de l’occident. Le jeune garçon est arraché du foyer ardent grâce à la Grande Royale pour fréquenter à l’école Moderne. L’acceptation large de l’école moderne chez les Diallobé en ce temps n’est pas acquise.

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