Les funérailles de Rashid Buchedra

Les Funérailles de Rachid Boujedra met en un mot l’horreur vécu en Algérie pendant la décennie noire, est composé de six chapitres structuré chronologiquement mais celle-ci n’est que symbole plutôt d’être une référence. Le romancier adopte la structure du journal intime où le « je » évolue dans un univers marqué sur par certaines tendances socioculturelles qui bloquent, emprisonnent et empoissonnent non seulement les protagonistes mais également toute la société. Et engendre de ce part toute une catégorie d’individu particulière qui domine le temps, l’espace et l’être. Ces êtres sont les bourreaux qui au nom du divin et de sacré essayent de stériliser la société algérienne de ses libertés. Et c’est à travers ce roman qu’on assistera à une bataille répulsive qui le résultat de l’égoïsme humain.

1. L’écriture de la dépendance et de l’indépendance :

Nous rencontrons dans l’œuvre de Boujedra un ensemble d’éléments qui convergent vers la même signification qui n’est autre que tous ceux qui nous nous entourent : histoire, espace, temps et personnes contribuent à la constitution de l’image artistique de la terreur et c’est ce qui crée l’authenticité de l’histoire et appuie la signature réaliste de son auteur.

a. l’espace : (élément de relais)

L’espace constitue un élément important pour la continuité de l’enchainement narratif de l’œuvre, prenant en considération le tableau suivant (le premier chapitre est pris comme exemple) :

Le premier Chapitre

Lieux : Indice : Evénements :

la maison de Sarah. «la pénombre de la chambre », « je me suis rouée dans la salle de bain », « […] des bruits de cuisine ». Lecture suggestive :

Une nuit passé avec un homme dans sa maison.

« la morgue de l’hôpital principal de la ville » « me rendre à la morgue », « devant le bâtiment », « sur le bitume », «des blocs opératoires de l’hôpital à la morgue » Un espace morbide qui prépare l’avènement de l’effroi dans la vie de Sarah.

L’école de Sarah la victime. « parcourant le chemin de l’école », « au milieu de la chaussée » « à quelque centaines mètres de l’école », « devant la porte de la mosquée de ce quartier très fréquenté, près de l’école ». Le meurtre sanglant et effroyable de la petite Sarah qui n’avait que 11 ans – Acte gratuit et de pure cruauté commise au nom de l’Islam.

La maison de Sarah. « « le journal du soir », « dans mon lit », « me ruai dans la salle de bain ». Lorsque Sarah a appris le meurtre de la petite victime.

La brigade au bureau de Sarah. « dès mon arrivée au bureau », « mon chef me téléphona », « au bureau », « dans mon bureau », « les murs » Espace de la reconstitution des scènes de crime, c’est l’espace de la réalité et des rencontres qui changent la vie de Sarah.

Le cimetière « le cimetière », « dans les cimetières », à la veillée funèbre », L’enterrement de la première victime (la première enquête de Sarah).

La maison de Sarah. (+Salim) « dès la première nuit que nous avons passée ensemble », « enfermé dans un e des chambres de la maison » La première rédaction de Sarah, la première nuit avec Salim et la première recherche des raisons objectives, sociales, humaines…etc. pour protéger l’identité de l’enfant. (élément de relais avec l’enfance de Sarah la protagoniste).

La maison de Sarah (+ sa mère) « la dépouille de maman était étendue dans son linceul jaune », « le tapis […] recouvrant le sol du salon », « mon père s’installa sur le tapis, au chevet de la morte ». « la soirée funèbre, la veille de l’enterrement de maman ».

Le bureau. « sur le mur de mon bureau », « photographie […] de cet homme rencontré devant la morgue de l’hôpital principal ». Retour au souvenir de Ali le miraculé.

• On remarque la relation associative que crée l’espace. Le lieu est, pour celui qui occupe le lieu, on a un effet d’association de nature métonymique (on parle de la cuisine et de l’agrément amoureux) mais par moment l’association est parfois de nature de juxtaposition (la ville associé à la morgue).

• Dés

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