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Les droits de l'enfant

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Par   •  21 Octobre 2013  •  1 479 Mots (6 Pages)  •  858 Vues

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Introduction :

Tour à tour victimes ou auteurs d’actes d’incivilité ou de barbarie, les enfants font chaque jour la une de l’actualité. Ce dossier prouve que les écarts se creusent aujourd’hui entre les pays en voie de développement et l’Occident industrialisé malgré la volonté d’instances internationales.

Mais un poème de Victor HUGO nous rappelle que les enfants français du XIXème siècle connaissaient eux aussi le travail harassant, la maladie et la misère, rançon de ce que l’on appelait le « progrès ». De nos jours, ce même progrès, élargi au niveau mondial, aggrave la situation faite aux enfants : une chronique d’Amnesty International parue en 1998 et écrite par Marie-Agnès COMBESQUE confirme la dégradation constante de leurs conditions de travail, tout particulièrement en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie du Sud Est . Pourtant, la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée le 20 novembre 1989 par l’ONU voulait protéger tous les enfants, sans distinction d’origine ni de sexe. Pour certains enfants du monde, le droit à l’eau potable et à l’instruction primaire n’est pas acquis, alors que l’essai La Parole de l’enfant de Jean-Pierre ROSENCVEIG et Pierre VERDIER paru en 1999 montre qu’en France au cours du siècle, les droits de l’enfant sont allés croissant, en particulier leur droit à la parole. Ces enfants là ne quittent l’insouciance de leur âge que pour devoir assumer la responsabilité de leurs propos, affirment ces deux fonctionnaires respectivement président du Tribunal pour enfants de Bobigny et ancien directeur de la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales de la Moselle. Le dossier inviterait à penser que le Tiers monde connaîtra une même évolution favorable à l’enfance, mais un dessin de PANCHO paru dans Le Monde le 1er

I)Non respect des droits de l’enfant

Le contraste est grand entre le document de J-P ROSENCZVEIG et P.VERDIER, qui parlent de la violence faite à 17 millions d’enfants que l’on refuse d’écouter malgré les propos et les quatres autres documents qui mettent en avant les risques importants auxquels les hommes exposent encore l’enfance au travail. Les enfants sont les plus vulnérables comme le rappelle le dessin de PANCHO.

Premierement il ne s’agit pas même de refuser tout travail, quel qu’il soit. Deux types de travail sont en effet distingués dans ce corpus. Victor HUGO parle d’un travail synonyme de dignité, d’accession à la liberté donc au bonheur, ce que confirme Marie-Agnès COMBESQUE lorsqu’elle évoque le « travail acceptable » par l’UNICEF s’il permet la fierté au sein de la famille et l’accès à une véritable formation, quitte à négliger pour une génération le droit au repos et au loisir. Mais la réalité la plus immorale est celle de l’obeissance dont parle V.HUGO, l’esclavage reconnu par l’ONU.

I)Non respect des droits de l’enfant

b) Conditions concrètes : Victor HUGO parle de l’isolement des enfants au XIXème siècle en France :, ce que confirme Marie-Agnès COMBES de nos jours. Ils fabriquent des vêtements, des briques. Tandis qu’au XIXe siecle, Victor HUGO les montre dévorés dans le noir par une machine monstrueuse. De nos jours, l’humanité laisse 250 millions d’enfants entre 5 et 14 ans travailler; plus de la moitié des enfants du Bhoutan, de l’Afrique centrale sont contraints aux travaux forcés , plus du quart en Haïti, près du cinquième en Amérique latine. Les filles sont probablement les plus touchées par cet esclavage : Le poème de HUGO les montrait déjà à huit ans exténuées sous la machine et la chronique d’Amnesty International estime que leur travail à l’intérieur des familles est encore aujourd’hui impossible à évaluer.

II) Ce qui entraine des Conséquences physiques : Marie-Agnès COMBES et Victor HUGO dénoncent le développement du corps compromis, le rachitisme et la maladie, « fièvre » pour Victor HUGO. Ce même phénomène persiste puisque la Convention internationale des droits de l’enfant demande que soit garanti le droit au développement physique. Le jeu en fait partie, mais Victor HUGO, Marie-Agnès COMBES et la Résolution de l’ONU prouvent que ce besoin vital n’est pas même garanti.

Mais aussi des Conséquences mentales et psychologiques : Déjà Victor HUGO s’indignait de voir le travail tuer avec l’enfance toute pensée ; l’UNICEF évoquée par Marie-Agnès COMBES déclare « intolérable » ce travail qui compromet gravement le développement mental et spirituel de l’enfant, pourtant garanti par la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée en 1989.

II- De quelles armes disposent les hommes pour faire cesser le paradoxe révoltant de cette société

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