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Les Principales Idées Philosophiques De Jean-Jacques Rousseau

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Par   •  16 Avril 2013  •  617 Mots (3 Pages)  •  9 686 Vues

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Les principales idées philosophiques de Jean-Jacques Rousseau

Jean-Jacques Rousseau, philosophe du 18ème siècle, s’est voulu indépendant, en marge et en dehors du mouvement des Lumières.

Ce dernier défendait avec ferveur l’idée philosophique que ; « L’homme est bon par nature, (mais) c’est la société qui le corrompt. » Cette théorie édifiera les fondements mêmes de ces idéologies sociales, politiques, juridiques, éducatives.

Focalisons-nous sur sa pensée philosophique quant à la thématique éducative.

Rousseau demeurait continuellement soucieux de retrouver l’homme « sauvage », l’homme « VRAI », l’homme antérieur à la corruption sociale. Il s’évertuait à travers différents écrits comme Emile, de démontrer que l’essence de l’être humain est bonne, et que seuls le facteur sociétaire et ses principes erronés sont la raison de la perversion de l’humain. Selon cette théorie et ses convictions, il élabora sa définition de l’éducation qu’il traduisit à travers son livre II, Emile. En reprenant des extraits significatifs de cet ouvrage, on percevra mieux sa pensée.

Tout d’abord, ils condamnent les principes d’éducation classiques qui corrompt l’enfant et le rend plein de vices. Il affirmait (Anthologie p.478, ligne 2) : « depuis qu’on se mêle d’élever les enfants, on n’ait imaginé d’autre instrument que la jalousie, la vanité, l’avidité, […] on plante un vice au fond de leur cœur. »

Afin de repousser ce préjudiciable enseignement et les vices qui en découlent, il prône l’idée que l’enfant doit être éduqué par la liberté, sans sanction, ni réprimande. Il disait (Anthologie p.478, ligne 11,20) : « le seul (instrument) précisément qui peut réussir: la liberté bien réglée. Il ne faut point se mêler d’éduquer un enfant...», « Ne donnez […] aucune espèce de châtiment, […] ne lui faites jamais demander pardon. »

Rousseau défend cette thèse à l’aide de différents arguments. Lesquels sont les suivants (Anthologie p. 478, ligne 19,26): « Ne donnez […] aucune espèce de leçon verbale ; il n’en doit recevoir que de l’expérience. », « La contrainte perpétuelle où vous tenez vos élèves exacerbe leur vivacité ». On peut traduire au travers de ces fragements que la mainmise du corps éducatif sur l’éducation d’un enfant ne mène qu’à la corruption de celui-ci.

Enfin, Rousseau pose comme précepte indiscutable que l’homme est droit par nature. Il écrivait (Anthologie p.478, ligne 37,38) : « les premiers mouvements de la nature sont toujours droits : il n’y a point de perversité originelle dans le cœur humain. »

Des comparaisons peuvent s’établir avec les philosophes de son époque tels que Diderot, Voltaire et Montesquieu sur cette thématique de l’éducation.

Montesquieu, pour sa part, est attaché à l’éducation domestique. Celle-ci est à ses yeux d’une grande importance, contrairement à l’éducation scolaire qu’il décrie. Cependant, il observe et critique la démission éducatrice de la part des parents qu’il associe aux changements récents des mœurs. Il partage la même politique que Rousseau quant à l’éducation de l’enfant. Il demande qu’on n’apprenne rien à l’enfant, qu’on

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