"Les Paques à New-York"

Dans ce commentaire composé, nous allons étudier un extrait du poème «Les Pâques à New York» de Blaise Cendrars publié en 1912 et qui a eu son nom définitif en 1919. C’est un poème écrit en deux parties, la première va montrer les innovations de la société du début du 20e siècle, et la deuxième partie parle de la réalité de ce monde avec le comportement des gens, la maladie et la mort, tout en montrant les sentiments du poète.
L’extrait du texte que nous allons étudier est composé de 11 strophes, il y a 10 distiques et 1 monostiche et 1 rîme croisé au vers 16 et 18.
Le texte est intéressant à étudier, il nous montre la modernité de l’époque tout en dénonçant les problèmes liés aux innovations. Il dépeint la façon dont les gens se comportent, le poète va également y dévoiler ses sentiments et son ressentit sur le monde moderne.
Comment Blaise Cendrars montre-t-il la place de l’humain dans un monde qui se modernise sans cesse ?
Le commentaire composé sera en deux parties, la première partie va démontrer de quelle manière la modernité, les innovations impactent le monde, et la seconde partie va expliquer les changements dans la vie du poète, ainsi que l’état de la société.

        Tout d’abord, nous allons montrer comment la modernité et les innovations technologique impacte le monde. Le poème «Les Pâques à New York» va présenter en premier lieu les innovations et la modernité de la ville, nous pouvons penser aux trains qui sont présentés comme des machines faisant beaucoup de bruit, le bruit étant l’un des thèmes de ce poème. L’auteur dit qu’ils bondissent comme s’ils arrivaient de nul part, comme quelquechose de nouveau. Le poète fait part aussi des métropolitains qui font trembler la terre et les ponts. Le train et le métropolitain sont présentés comme des inovations, mais leurs défauts sont aussi mis en avant avec le bruit qu’ils génèrent, la fumée qui se répend partout et qui étouffe ; ces défauts sont présentés aux vers 5: «La cité tremble. Des cris, du feu et des fumées,». Les cris évoquer au vers 5 peuvent être interprétés de différentes façons, d’un premier abord on peut penser que les cris sont une métaphore pour parler du bruit des trains, mais nous pouvons également imaginer que les personnes doivent crier pour se faire entendre dans le bruit immense de la ville. Et enfin, nous pouvons voir que le bruit du train est une dernière fois présenté au vers 6: «Des sirènes à vapeur rauques comme des huées.», mais cette fois-ci le bruit du train paraît plus hostile avec l’utilisation du mot «huées».
Le poète va chercher dès le début du texte à nous montrer la place importante de la modernité avec une anaphore du mot «déjà» au vers 1 et 2, cette anaphore va insister sur les différents aspects de la modernité et ses inconvénients.
La modernité va aussi se manifester dans la ville au vers 5 quand le poète dit «cité qui tremble», on peut penser que la ville est animée, qu’il y a de la vie, cela expliquerait tout le bruit.
Dans la cinquième strophe, le poète parle au vers 9 du «fouillis empanaché des toits» pour évoquer la fumée qui obscurcit et trouble le ciel, il s’agit de la fumée créé par les trains, mais également par les usines, les cheminées et autres industries. «Le soleil» est mis en lien avec «Trouble» grâce à un enjambement au vers 9 et 10, cela permettrai presque de lire «Le soleil trouble». Et l’auteur va utiliser une métaphore pour comparer «Le soleil» à «une face souillé par les crachats» de l’Homme qui pollue au vers 10. On a l’impression que le ciel a été totalement changé, qu’il n’est plus qu’un amas de fumée.

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