Les Objets

Sujet 5 : Les objets sont-ils au cœur d’un culte pathologique et déraisonnable de la part du consommateur ?

Dans une société qui n’aurait plus que la consommation pour but, l’objet se définirait avant tout par sa valeur marchande. La valeur marchande de l’objet a un impact économique où vendre, acheter, revendre et échanger constituent des actions majeures. Mai, la valeur marchande d’un objet ne se limite pas à son simple impact économique. L’objet devenu marchandise devient vite un enjeu de richesse et symbole du pouvoir. A cet effet, l’objet est au cœur d’un culte pathologique et déraisonnable de la part du consommateur. Ainsi, nous montrerons d’abord, dans une première partie, les différentes sortes d’objets culte. Ensuite, dans une deuxième partie, il sera vu, la pathologie et la déraisonnabilité des consommateurs.

Plusieurs sortes d’objet culte existent.

En premier lieu, un culte est une vénération pour quelqu’un, pour quelque chose. Mais, un culte peut être un hommage ou un honneur rendu à Dieu, à des êtres divins ou jugés tels ou à certaines créatures particulièrement proche de Dieu. Un culte, peut aussi être, une religion considérée dans ses manifestations extérieures, dans sa pratique comme par exemple le culte catholique ou protestant. Certains, objets sont investis d’une valeur sacrée ou magique, du fait qu’ils se présentent comme une forme de substitut de la personne et se trouvant ainsi humanisés. Cet objet fétiche, se retrouve dans « La Peau de Chagrin » d’Honoré de Balzac. Raphaël est littéralement fasciné par la peau de chagrin qui est un objet talisman autrement dit un objet préparé rituellement pour lui conférer une action magique ou protectrice car : il se montre curieux « animé », il tente de comprendre, de donner une explication à ce qu’il voit. Le pouvoir de la peau de chagrin est magique. Sur cette peau, sont inscrites des paroles qui veulent dirent que « Raphaël n’est plus maître, il est guidé par une puissance supérieure le « soit ! » référence à Dieu. Raphaël pourra exaucer tous ses souhaits, mais en échange, la peau aura pouvoir de vie ou de mort sur lui.

De plus, l’objet est marqueur d’identité d’une classe sociale, d’une époque, d’un lieu. Comme par exemple la légion d’honneur. Créée par Napoléon Bonaparte en 1802, la Légion d’honneur est la plus élevée des décorations nationales. Celle-ci n’est pas réservée aux seuls citoyens français et de nombreux étrangers ont été décorés, avec une forte représentation d’artistes « Vladimir Poutine ». Depuis toujours, l’homme a voulu se vêtir et doit se vêtir. Le vêtement remplit une fonction essentielle : la valorisation. Cette valorisation par les vêtements est partagée par Bret Easton Ellis à travers l’inquiétant Patrick Batman dans son roman American Psycho. Patrick Batman, ne jure que par les marchandises et marques qui constituent son identité. Ces, objets cultes aliènent le consommateur psychologiquement.

Le consommateur est alors atteint d’une forme de pathologie mentale et est déraisonnable.

La pathologie est une maladie mentale. Par maladie mentale, on désigne l’ensemble des problèmes affectant l’esprit. L’achat compulsif, comme son nom, l’indique,

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