Les Mystères de Paris - un roman sur la souffrance des personnes dans un décor réaliste de la plaine de Paris

→ [Introduction]

[présenter l'oeuvre dont est tiré le texte] Ce texte apparaît dans Les Mystères de Paris, un roman écrit par Eugène Sue entre 1842 et 1843. L'écrivain y révèle la misère du peuple dans une mise en scène réaliste des bas-fonds de Paris, de ses mendiants, ses hors-la-loi et ses assassins.[présenter l'extrait] Dans cet extrait, Le Maître d'école et Tortillard, deux brigands, demandent l'hospitalité chez des fermiers qui ne connaissent pas leurs intentions et qui les accueillent donc à bras ouverts. [poser une question qui permet d'interroger le texte, et ensuite de développer ses idées]. Dès lors, on peut se demander en quoi cette rencontre entre les brigands et les fermiers provoque-t-elle des émotions intenses chez le lecteur ? [annoncer un plan] Nous répondrons à nos interrogations en nous intéressant dans un premier temps au thème de la peur qui traverse tout le texte, puis dans un second temps nous verrons comment l'auteur, à travers l'opposition de deux groupes de personnages, met en scène l'affrontement du Bien et du Mal.

→ [Développement]

[première partie]

[ (1) quoi ? Impression(s) de lecture]La lecture de l'extrait nous fait observer que la peur est présente du début à la fin. [ (1) comment ? Citation du texte qui prouve et justifie l'impression] Effectivement, le champ lexical de la peur traverse le texte, avec des expressions comme : « n'osant pas avancer » (l-1), « déroutait et effrayait » (l-5), « épouvante » (l-9), « hurlent à mort » (l-24), « horreur » (l-35), « mort » (l-37). [ (1) pourquoi ? Analyse]. Le lecteur est ici plongé dans une atmosphère peu rassurante. Ainsi, on ressent celle-ci grâce aux [ (2) quoi?] nombreuses interventions du narrateur, [(2) comment?] qui adopte ici un point de vue omniscient. Effectivement, on a accès aux pensées des fermiers et des brigands, [ (2) pourquoi?]et on constate que tous éprouvent un sentiment de peur : celle-ci est présente partout, dans tous les camps. En outre, on observe que cette dernière a même tendance à devenir de plus en plus inquiétante, de par [(3) quoi?] la présence progressive de la mort, [(3) comment ?]effectivement, les termes et les expressions employés par le narrateur renvoyant à l'idée de la peur ont tendance à s'intensifier. Au départ, ils évoquent la peur mutuelle qu'éprouvent brigands et fermiers : « dégoût, effroi (l-8) frayeur, épouvante (l-9) », puis ce sentiment de peur prend de l'ampleur jusqu'à prendre la forme de la mort, cette dernière affirmant totalement sa présence à la fin du texte : « horreur » (l-35), « clameurs sinistres » (l-36), « la mort » (l-37). [ (3) pourquoi ?] On constate ici que cette apparition des deux brigands provoque le trouble chez les fermiers, et annonce la présence du Mal.

→ [transition, pour faire le lien entre les deux parties]

[résumer en une phrase l'analyse développée dans la première partie] La peur est omniprésente, et tend même à s'amplifier, prenant corps à travers la mort à la fin de l'extrait, provoquant ainsi une inquiétude extrême pour le lecteur qui est plongé dans une atmosphère angoissante.

[ouvrir vers la deuxième partie] Cette inquiétude, incarnée par ce Mal qui s'installe progressivement peut s'expliquer par cette rencontre entre deux groupes de personnages que tout semblent opposer.

[deuxième

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