Les Mains Libes

Littérature: Les Mains Libres

Sujet: Analyse de la photographie de Man Ray "Nusch Eluard et Sonia Mossé " (1936) et lien avec l'objet d'étude. Le dialogue texte/ image, une collaboration ancienne entre les artistes: quels enjeux ? Le surréalisme, ou le dialogue peinture/ poésie privilégié. Analyse des seuils du recueil: le titre du recueil, la préface et le premier dessin: formulation d'hyppothèses. Sur cette photographie, nous pouvons y voir Nusch Eluard ainsi que Sonia Mossé photographiées par Man Ray, en 1936. Ces deux jeunes femmes incarnent la beauté de l'âme. Le portrait de ses deux jeunes femmes est un hommage fait par Man Ray et destiné à Paul Eluard. Sur cette photographie les deux jeunes femmes s'enlaçent, ici il s'agit d'une vision surréaliste.

Dans le recueil Les Mains libres de Paul Eluard, beaucoup d'illustrations tel que le dessin ou la photographie, viennent compléter les poèmes de ce recueuil. En effet une certaine collaboration s'est faite entre Paul Eluard et Man Ray. Man Ray avec ses dessins et ses photographies illustre les poèmes de Paul Eluard. Man Ray est un peintre, photographe ect.. du mouvement surréaliste et c'est pourquoi cette photographie est en lien avec l'objet d'étude qui n'est autre que le surréalisme. Les dessins ainsi que les photographies n'ont pas pour unique but d'illustrer les poèmes, ils donnent aussi une existence visuelle au poème. Les illustrations peuvent également mettre en avant un seul moment/instant du poème. La collaboration ancienne entre Paul Eluard et Man Ray est du à une certaine complicité liée à leur amitié. Pour Paul Eluard et Man Ray, poèmes et illustrations fonctionnent ensemble puisque l'illustration complète le poème et le poème complète l'illustration. D'une certaine façon nous pouvons dire que Man Ray avec son travail complète celui de Paul Eluard et Paul Eluard complète celui de Man Ray. Pour ainsi dire, Paul Eluard et Man Ray fonctionnent ensemble.

On peut justifier le titre Les Mains Libres par le fait que le dessin de Man Ray qui a pour but d'illustrer ce recueil semble s'agir d'un dessin automatique laissant aux mains toute liberté pour tracer les lignes qu'elles voulaient, l'équivalent en somme de l'écriture automatique à laquelle e sont adonnés les écrivains surréalistes à partir des premières expériences d'André Breton et de Philippe Soupault. Dans la préface, Paul Eluard nous annonce dès le début le contenu de ce qui va suivre dans le livre.

En analysant le premier dessin, nous pouvons voir qu'il s'agit d'une femme couchée sur un pont avec les cheveux baignant dans l'eau. De plus cette

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