Les Justes, Acte I du début jusqu’à « nous abattrons la tyrranie »

Lecture analytique n°1 : Les Justes, Acte I du début jusqu’à « nous abattrons la tyrranie ».

Introduction :

• Camus, homme de théâtre et goût pour la politique

• Les pièces de l’absurde et maintenant cycle des révoltés

• Reprendre ce que dit Camus dans la petite introduction avant la pièce : une histoire qui s’est réellement passé >> inscrite dans le siècle : 1905 et reprise en 1949 >> intérêt ?

• Ouverture sur notre passage : scène d’exposition donc moment où l’on voit apparaître tous les personnages ainsi que le nœud de la pièce.

Axes de lecture :

➢ Un scène d’exposition : un prologue in medias res

• Constitution progressive du groupe de terroristes, accueillis par Annenkov leur chef, et Dora, l’âme du groupe

>> arrivée de Stepan : émotion des retrouvailles

• Des personnages qui se dessinent :

>>Annenkov :

>>Dora :

>>Stepan : sa dureté, son intransigeance

• Un problème qui apparaît au fur et à mesure : le meurtre pour « abattre la tyrannie » >> action politique (que l’on découvre dans la dernière ligne de notre passage)

• Esquisse des thèmes clés : la fraternité, la discipline, et la mort.

➢ Un tragique déjà présent ?

• création d’une tension dramatique par une atmosphère de clandestinité : - imprécision du décor

- silence, rompu par le « timbre » de l’entrée

- personnages immobiles

• passé, présent, futur : violence >> référence au bagne + au meurtre à venir (nous connaissons la fin : meurtre du grand-duc)

• construction qui rappelle la tragédie antique : pas de séparation en scène : seulement des entrées et des sorties de personnages. 5 actes tragiques ?

• amour en filigrane ? >>épigraphe en introduction + personnage de Dora

• une pensée révolutionnaire : Stepan est un personnage que Camus a crée dans le souvenir de Bakounine terroriste russe intransigeant, qui avait écrit le Catéchisme révolutionnaire en affirmant que le révolutionnaire n’a pas de sentiments, ni d’intérêt personnel.

En conclusion, vous pouvez reprendre les notions en revenant sur l’engagement de Camus, et le questionnement que propose cette pièce à propos de l’acte politique et de sa légitimité.

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