Les Figures De Style

La métonymie La métonymie emploie pour désigner un objet ou un être, un objet proche de la chose ou de la personne. Le rapport est de voisinage, de contiguïté. Elle offre un raccourci de la pensée. On peut employer le contenant pour le contenu, l'instrument pour celui qui en use, l'attribut pour le possesseur, le lieu d'origine pour la chose, l'auteur pour l'œuvre. Boire un verre

La synecdoque Elle consiste à utiliser le tout pour la partie, ou la partie pour le tout. C'est aussi un raccourci. La synecdoque emploie un élément particulier d'un être, d'un objet, ou bien la matière qui le compose. Un sac en lézard (en peau de…)

La périphrase Remplace un mot par sa définition On utilise une expression plus longue qui crée une attente. Elle sert de reprise anaphorique laudative ou péjorative, elle évite ainsi la répétition, mais elle est connotée par les qualités mises en avant. Elle permet d'euphémiser parfois. La Dame de Fer (la Tour Eiffel)

L’antiphrase L'antiphrase dit le contraire de ce qu'elle veut faire entendre. Elle ne laisse toutefois pas de doute sur l'intention réelle par le ton employé, par la connotation en apparence positive du lexique. L'antiphrase insiste, souligne. Elle s'accompagne donc d'une forme d'exagération C’est du jolie !

Figure de contraste d’idée

L’antithèse avec parallélisme et chiasme L'antithèse se fonde sur une opposition d'idées. Dans un même groupe syntaxique (phrase, paragraphe), deux termes disjoints s'opposent par leur sens. L'antithèse insiste, souligne les qualités. Elle crée aussi une surprise. On la retrouve fréquemment dans des maximes, des proverbes. Elle contient alors un enseignement. À père avare, fils prodigue (parallélisme)

Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger (chiasme)

Le chiasme Deux expressions contiennent les mêmes éléments grammaticaux ou lexicaux. L'ordre des mots est inversé dans la seconde expression et l'ensemble figure une sorte de croix. Le chiasme souligne l'union des termes et renforce leur opposition par la permutation syntaxique. Des cadavres dessous et dessus des fantômes. (Hugo).

Le paradoxe Des mots ordinairement opposés sont rapprochés pour exprimer une vérité surprenante. Dénonce une vérité surprenante relevée

Paris est tout petit, c'est là sa vraie grandeur. (Prévert).

L’oxymore Dans une même expression, deux termes contradictoires par leur sens sont juxtaposés, réunis et se rapportent à la même réalité, au même sujet. L'oxymore exprime ce qui est inconcevable. Il crée donc une nouvelle réalité poétique, il rend compte aussi de l'absurde. cette obscure clarté (Corneille)

Figure d’insistance

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