Les Fiances De Loches

Un vaudeville est une comédie n’ayant aucune visée psychologiques ou morales, basée essentiellement sur du comique de situations. À la fin du XIXe siècle, le vaudeville devient un genre théâtral caractérisé par une action pleine de rebondissements, souvent grivoise. Le théme le plus utilisé au vaudeville est l'adultère et les "portes qui claquent" : les trois personnages principaux (le mari, la femme et l'amant) se succèdent rapidement sur scène, se croisent sans se voir. Elle trouve son origine dans le Val-de-Vire et était, à l’origine ; une comédie accompagnée de chanson.

Les Fiances de Loches appartient au genre du vaudeville : cette pièce est caractérisée par un quiproquo usant du comique de situation, les trois personnages principaux prennent une agence de placement pour une agence matrimoniale.

a/ - Je pense que Jean-Louis Martinelli veut dire ici que la pièce n’est pas régulière, droite et lisse come le serait une machine mais Vivante et irrégulière. On ressent plus le texte comme une sorte de chorégraphie avec des crescendo et des accélérations, comme par exemple les scènes de groupes où les répliques fusent dans tous les sens. On y retrouve également de la danse lorsque les protagonistes doivent danser pour se soigner de leur soi-disant maladie mentale. Le vaudeville en général présente ce genre de crescendo et un comique souvent en montée constante, ce qui rend la citation applicables au genre dans sa globalité. La phrase peut également faire référence aux origines musicales du genre.

b/- Feydeau est le créateur du vaudeville, on peut donc supposer que Jean-Louis Martinelli compare le vaudeville dans son entier à une sorte d’hystérie. Le vaudeville devient donc une hystérie et même plus, une hystérie collective car il met très souvent scène l’adultère qui ne se commet qu’à plusieurs.

On peut parler ici d’hystérie collective car la pièce est conduite par trois personnages loufoques qui pensent tout au long de la pièce qu’ils vont se marier t n’en démordent pas malgré toutes leur péripéties. Ils nourrissent l’hystérie de la pièce de par leur enthousiasme et leurs délires. On peut également parler d’hystérie comme d’une sorte de maladie : les protagonistes se retrouvent en asile psychiatrique.

C / - Les objets dans la piéce peuvent donner des indications spatio-temporelles mais servent surtout de support de jeu aux acteurs.

Les situations liées aux objets peuvent être inquiétantes mais rendent néanmoins un aspect comique comme par exemple le jeu autour de la côtelette à l’acte premier, scène 1. Les accessoires sont utilisés pour une scène comique et peuvent resservir pour une autre situation qui sera tout aussi comique comme pour la serviette du premier acte, scène 9 avec laquelle ils s’essuient les pieds ( scène déjà comique) qui resservira plus tard à essuyer une figure, rendant de nouveau la scène comique.

D / - Le début de la pièce nous présente des personnages idiots et des scènes plutôt gênantes et politico-incorrecte (comme pour la négresse) qui seraient mal vus si le rire ne les désamorçait pas. La situation dans laquelle se fourrent les « Lochard » peut vite devenir frustrante et gênante pour le lecteur ou spectateur et les âneries rigolotes des trois protagonistes peuvent

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