Les Essais, Michel De Montaigne

Les essais, Michel de Montaigne

Michel de Montaigne (1533-1592) est un célèbre humaniste et diplomate connu pour être le fondateur d’un genre littéraire qu’est l’essai. Il s’inscrit dans le courant humaniste et écrit un livre : Les essais, publié à titre posthume en 1595. Dans cet extrait du Livre II, chapitre 30, il s’intéresse à des êtres d’une anormalité peu commune que sont les monstres. Il a pour but d’apporter une contribution à un débat en vogue au XVIème siècle.

• Inventeur de l’essai

• But : rédiger une autobiographie

• Sujet principale : l’Homme

• Son œuvre est caractérisé par un scepticisme ambiant

• l’Homme prend conscience qu’il n’est pas grand-chose face à l’univers

• tolérance, acceptation de l’autre = altérité

• l’œuvre de Montaigne est intégrée dans son temps par rapport aux atrocités du passé. Il prône la tolérance.

• Étude du 1er paragraphe :

• très brève partie de narration, puis la description

• Montaigne s’appuie sur une expérience personnelle « je » qu’il décrit à l’aide du passé simple (action ponctuelle)

• Utilisation du complément circonstanciel de temps « avant-hier » → marque de temps, indice temporel

• Raisonnement inductif : il part d’un exemple, d’une observation pour arriver à une conclusion générale.

L’auteur est un témoin de l’expérience vécu par l’auteur : c’est un témoin oculaire.

Montaigne va expliquer que les êtres appelés « monstre » appartiennent au genre humain. Il s’agit de Dieu qui a créé les hommes, on a une pluralité , une diversité (§2). On a de nombreux détails qui permettent une description précise de l’enfant. Montaigne dit que personne ne peut attester qu’il y a une norme d’humanité (l. 22/23).

Présence d’une concession « quoi que ce puisse être », on prend en compte l’argument adverse pour mieux le contrer.

La thèse de Montaigne est en contradiction avec celle d’A. Paré.

• Étude du 2nd paragraphe :

Pour Montaigne, Dieu est la perfection.

• Forme de la phrase : parallélisme Nom + CDN/ Nom + CDN.

« immensité de son ouvrage, l’infinité des formes »

• Hyperbole : « immensité et « infinité ». La création de Dieu est polymorphe

• Pour M., Dieu justifie l’appartenance de l’enfant au genre humain. Dieu a fait volontairement tout ce qui existe dans l’univers y compris les personnes différentes.

• Le Dieu auquel croît M. est bienveillant et pleins de bonté. Pour l’auteur, la monstruosité n’est pas un signe divin (par rapport à la punition et au présage).

• Dieu

...