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Les Contes De Perrault

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Par   •  18 Octobre 2013  •  2 836 Mots (12 Pages)  •  2 207 Vues

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I. Introduction

A. Une œuvre inclassable ?

Les contes appartiennent à la littérature du « grand siècle » et probablement le texte le plus célèbre de notre littérature et le plus souvent publié mais aussi un de ceux qui a été le moins abordé par les critiques littéraire. C’est assez peu mentionné dans les manuels également. C’est un recueil qui apparaît donc comme inclassable. Il appartient en réalité à deux « paralittérature » la littérature dite « populaire » : les contes de fées composé par les femmes et puis les conte plus authentiquement populaire où il y a moins de féérie. Puis autre sous genre il appartient à la « littérature de jeunesse ». Donc est-ce que c’est un livre pour les enfants ?

B. Enigme et contradictions

Une énigme parce qu’on ne sait à peu près rien d’eux.

a. Plusieurs titres

Parce que la publication s’est faite en plusieurs temps :

>. En 1695 un manuscrit unique et très beau avec 5 contes : la belle au bois dormant, petit chaperon rouge, barbe bleue, maitre chat et les fées.

>. En 1696 on détache juste une petite étape : la belle au bois dormant qui va paraître seule dans la revue des Moderne le Mercure Galant.

>. En 1697 on publie les 8 contes et le titre complet : Histoires ou contes du temps passés avec des moralités. Ce titre lui-même apparaît surprenant à cause de l’hésitation terminologique: sont-ce des histoires ou des contes ? En réalité les contes sont une sous catégories des histoires. Alors pourquoi histoires ou contes ? Il n’assume pas le conte seul ? Une façon d’atténuer un peu les caractères un peu dérisoire souvent attaché aux contes de fées ? Préfère le mot d’histoire ? Pourquoi du temps passé ? En le précisant il renvoie a une tradition orale ancestrales = ce ne sont pas les sienne. Il ne veut pas prendre le risque de laisser croire qu’il a écrit ces bagatelles. C’est aussi une façon de marquer l’éloignement et d’annoncer le registre du merveilleux. Il situe ces histoires bien avant le siècle de Descartes. On trouve parfois dans certaines éditions comme sous-titre « Contes de ma mère L’oie (ou Loye) ». Ce n’est pas Perrault qui a inventé le mot « contes ». Avec simplement le titre « conte » ce sont les choses « dont on amuse les enfants » et l’on trouve aussi « les choses où il n’y a nulle apparences de raisons ». Généralement ce sont des apologues animaliers. Cette multiplicité des titres permet une interrogation sur le genre qui nous invite à réfléchir sur les intentions de l’auteur mais justement peut-on parler de la voix d’un auteur. N’y a-t-il pas plusieurs voix ?

b. Plusieurs voix ?

Est-ce que Perrault revendique l’écriture des contes ? On ne sait pas qui a fait les contes, ni comment ni pourquoi ils on était fait. Aucune édition parue du vivant de C. Perrault ne porte son nom. Donc certain dit que c’est la preuve qu’il n’y est plus rien, qu’il a juste regroupés certains contes. Ce que l’on trouve dans le para texte c’est que le roi a accordé un droit d’imprimer au nom de P.Darmancour qui est le 3e fils de Perrault. C’est lui aussi qui signe la dédicace. Est-ce que c’est son fils qui est le concepteur des contes ? C’est ce qu’il justifie au début de la dédicace « on ne trouvera pas étrange qu’un enfant est pris le plaisir à composer ce recueil » ou bien on peut penser que ce fils en question à pu inspirer Perrault qui aurait réécrit les contes en question. Ces contes sont probablement de Perrault mais personne n’a jamais pu le prouver. Il est beaucoup plus courant de nos jours que l’auteur d’une œuvre soit inconnu. Ce que l’on sait, c’est qu’il n’a pas inventé la trame du conte. C’est résultat d’une œuvre collective qui appartient à la tradition. L’œuvre de tout le monde ou de personne. En tout cas ce qu’on lui attribut, en leur donnant une forme littéraire, il permet de les perpétuer dans la conscience collective. Beaucoup d’énigmes. S’il on admet que c’est Perrault l’auteur, il est le fils et le frère d’officier qui maitrise le peuple, qui a horreur des superstitions populaires. Ce qui pourrait justifier pourquoi il ne les publie pas sous son nom. De plus en tant que Moderne il n’est pas forcément enclin à reprendre le passé. Certain y voit de l’ironie, même un esprit de dénigrement vis-à-vis du peuple. Certain dise que pour lui ça n’a été qu’un divertissement, se détendre de cette longue querelle. Et pour d’autres, il a composé ses contes simplement dans un but moral et pédagogique en sachant que dans ce secteur là, Boileau ne pourrait pas le suivre car ce n’était pas son terrain de travail.

C. Art burlesque / art savant

Les deux ne semblent pas contradictoires dans l’œuvre de Perrault. Burlesque car on reprendre la tradition, l’art populaire, folklore mais on l’adapte littérairement. De l’art savant car la forme littéraire est une forme reconnue et une forme raffinée. Les contes qui sont en apparences très simples, sont en réalité très complexes car ils sont éclairés par les sciences domaines, chacun va donner sa version du conte. Tous les domaines tels que : l’histoire, la philosophie, linguistique, ethnologie… Toutes ces sciences permettent de renouveler l’étude du conte. Ils sont une adaptation, une élaboration de contes de voix orale. Perrault n’écrit pas uniquement pour les enfants, d’abord pour un lectorat adultes car seul eux pourront comprendre les sous-entendus, les contextes, les allusions que contiennent les contes.

D. Dialecte réalité / rêve

a. Intrusion du réel

On n’est pas dans un univers surnaturel dans les contes de Perrault. C’est une œuvre qui porte les marques du son temps. Intrusion des marques de l’Histoire. Cf histoire du petit poucet = le peuple mourrait de faim. Il est clairement fait allusion aux famines dans les campagnes. 1/10 de la population du royaume est mort de faim. Ca fait une référence aux famines, les maladies. Les conditions de vie étaient abominables. Quand le lecteur du 17e lit le petit poucet il a tout a fait présent à l’esprit la réalité de son époque. Il y a des empreintes de la réalité même si l’imaginaire à une très grande place dans son œuvre. G.Rouger dit qu’on peut y voir une peinture achevé de la France au temps de la Maintenon. Cad

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