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Les Caractère La Bruyere

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Par   •  27 Septembre 2014  •  624 Mots (3 Pages)  •  1 126 Vues

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I. Un portrait

- Un portrait

Le portrait n'est pas porté sur le physique : le physique du personnage est vague.

Le personnage est à la mode mais La Bruyère ne nous parle pas de sa tenue vestimentaire => ce n'est pas l'aspect extérieur qui est important dans le portrait.

C'est surtout un portrait moral : une éthopée (= Figure de pensée qui a pour objet la peinture des mœurs et du caractère d'un personnage).

Etymologie (=origine du mot) de Pamphile : qui aime autrui et les autres.

Pamphile serait donc un personnage altruiste qui veille à adopter un comportement en conséquence. Un comportement d’un grand de la cour, d’un « honnête homme », c’est-à-dire un homme aux manières distinguées, au langage distingué qui « ne sort point de l'idée de sa grandeur, de ses alliances, de sa charge, de sa dignité », « mon ordre, mon cordon bleu ».

- Un portrait péjoratif

« si l’on en croit sa gravité et l’élévation de sa voix » : l'emploi du verbe croire montre que La Bruyère remet en question cette gravité et cette élévation de voix.

Déconstruction par l’emploi de contradictions concernant le personnage : « il a des termes tout à la fois civils et hautains » (civils = de bonne éducation et hautains, ce qui contredit cette bonne éducation).

« il a une fausse grandeur qui l'abaisse » : termes péjoratifs.

Le personnage est particulièrement déconstruit dès la fin du premier paragraphe lorsque La Bruyère dit de lui qu’il « embarrasse fort ceux qui sont ses amis, et qui ne veulent pas le mépriser ».

« c’est un homme à la mode » = c’est un homme qui vit dans l’éphémère et dans le paraître.

II. Les visées de La Bruyère

- Un portrait à valeur polémique

- Un portrait didactique et moraliste.

- Le moraliste la Bruyère veut souligner l’artifice du personnage : « s’il on en croit… », sous-entendu qu'il ne faut pas croire ce que le personnage de Pamphile veut laisser croire de lui.

- Le personnage ne sort pas de l’idée de sa grandeur. « Un Pamphile en un mot veut être grand, il croit l'être ; il ne l'est pas, il est d'après un grand ». Le Pamphile ne serait donc qu'une mauvaise copie d'un grand homme.

- Un portrait qui se généralise pour devenir une description d'un caractère

Pamphile est un nom propre au début du texte, puis perd toute originalité par la suite puisque son prénom est transformé en nom commun précédé du déterminant « un » : c’est ce que l’on appelle une antonomase ou synecdoque de l’individu. Enfin au troisième paragraphe, La Bruyère parle de « les Pamphiles » = généralisation. On n’a donc ici plus un individu mais à un type de personnage auquel on a prêté des traits collectifs.

- Le temps utilisé pour ce portrait est le présent de vérité générale => portée universelle de ce portrait qui peut être généralisé

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