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Les Cannibales

Lettre type : Les Cannibales. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Novembre 2013  •  Lettre type  •  1 599 Mots (7 Pages)  •  641 Vues

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Commentaire

Des Cannibales.

L’écrivain et humaniste français Michel de Montaigne (1533- 1592) publie après vingt ans de rédaction dans le château de son père entre 1580 et 1588 son oeuvre intitulée “Essais”, qui combine des remarques générales et une analyse approfondie de sa vie et de ses idées. L’extrait étudié, qui comporte une visée argumentative, appartient au livre I, chapitre XXX intitulé “Des Cannibales”, dans lequel Montaigne compare la “ barbarie” et la civilisation associée aux peuples amérindiens au cannibalisme qui se déroulait en Europe pendant les Guerres de Religion au XVI siècle.

De quelle manière l’auteur défend les amérindiens et leur mode de vie et remet en question l’idéologie de la société européenne au travers d’une opinion personnelle?

Pour cela, nous verrons dans un premiers temps la conception de barbarie et la défense des amérindiens proposée par l’auteur, puis les deux visions de violence desquelles on parle, et finalement, l’opposition entre Amérique et Europe par rapport au concept de civilisation.

Axe I Conception termes barbarie et défense des américains.

Dans un premier temps,

→ dès le début Montaigne défend les amérindiens (pendant tout le long du texte mais principalement au début où il présente sa thèse) “Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu’il n’y a rien de barbare et de sauvage en cette nation.” (l.1-2). De cette manière il présente sa thèse et la défend.

à “sauvages” et “barbaries” à Montaigne rejette ces 2 termes qui sont attribués aux indiens. Il refuse la connotation péjorative employée par les européens.

→ Pour européens → amérindiens = sauvages, barbares, inférieurs à cause de l’incapacité d’avoir une civilisation comme la sienne. Messages avec une morale pour critiquer les européens: “Comme de vrai, nous n’avons autre mire de la vérité(...) nous sommes.” (l.3-4) → il dit donc que les européens se trompent lorsqu’ils critiquent les amérindiens.

→ Au début il y a la négation restrictive «  ne que... n’avons » exprime l’idée que les européens sont liés à leurs propres coutumes donc pour eux toutes les autres coutumes sont mauvaises

→ Grâce à la définition de barbarie, on sait que les amérindiens ne sont pas inférieurs, mais même supérieurs. “Sinon que chacun appelle barbarie, ce qui n’est pas de son usage.” (l.2-3) à l’anthropocentrisme (se centrer sur leurs propres coutûmes) à “sinon que” démontre opposition en function d’autres cultures sous son propre critère et aussi c’est un marque qui désigne l’argumentation.

→ Répétition du terme “parfait” avec insistance → “Là es toujours la parfaite religion, parfaite police, parfait et accompli usage de toutes choses.” (l.5) → hyperbole “toujours” et signe de continuité. Les peuples amérindiens sont parfaitement civilisés.Ce vocabulaire mélioratif va s’opposer au vocabulaire péjoratif de la suite. Le vocabulaire péjoratif va mettre en évidence l’aveuglement de l’ethnocentrisme des européens.

→ Pour Montaigne “barbarie” est donc ce qui est différent, mais pas inférieur aux civilisations européennes. Barbarie, sauvage antonyme de civilisé. La notion de barbarie est subjective, relative et dépend uniquement des habitudes de chacun.

Axe II: Deux visions justifiées de violence (Guerres de religion / vie amérindiens)

1.- Images Opposée

« Tous nus, n’ayant autres armes que des arcs ou des épées de bois » (l.47)

*Fait penser à la stupidité des européens pour penser qu’un homme nus avec des armes en bois, peut-être plus barbare ou sauvage que un homme avec un armure en fer et aussi avec un épée en fer.

« C’est chose émerveillable » (l.48-49)

*Signe d’admiration, mais utilisée avec ironie parce il l’utilise juste avant de commencer a parler des cas européens àironie pour parler des européens et dire qu’ils se pensent supérieurs et meilleurs mais ils ne le sont pas véritablement.

« …que de la fermeté de leurs combats, qui ne finissent jamais que par meurtre et effusion de sang » (l.49-50)

* ‘critique aux combat européens ’ à il n’aime pas leur façon d’agir àtermes forts comme « meurtre » et « sang » désignent la violence.

2.- Exposition des Barbaries Européens :

L. 46-58 à exposition du rituelle de cannibalisme à l.51 à 57 : vision négative des Portugais et présentation de leurs actions comme une cérémonie.

L. 58-60 à Justification + comparaison des Amérindiens avec un peuple « barbare » qui luttent contre les Grecs.

« Ce n’est pas comme on pense, pour s’en nourrir, ainsi que faisant anciennement les Scythes, c’est pour représenter une extrême vengeance. » à il defend les amérindiens et critique les européens: ce n’est pas du cannibalisme pour survivre de la part de européens mais de la vengeance

*Comparaison 2 types de violence : Européens à Vengeance

Amérindiens à Nécessite de

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