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Les Animaux Malades De La Peste

Commentaire d'oeuvre : Les Animaux Malades De La Peste. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 032 Mots (5 Pages)  •  574 Vues

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Le temps et le lieu sont toujours imprécis, avec cependant un lieu implicite: la cour du lion (˜Louis XIV). On note cependant des temps du passé: imparfait, passé simple.

Au niveau des personnages, les animaux sont humanisés car ils parlent beaucoup et individualisés par leur discours. Nous sommes dans une société hiérarchisée (cour du roi Louis XIV)

Le récit est long et a par ailleurs la particularité d'être en deux temps: v. 1 à 14 la description de la situation initiale, à l'imparfait puis vers 15 à 62, l'action, narrée au passé simple où le discours direct domine sur le récit, secondaire.

b) Originalité

Elle repose sur une longue exposition de 14 vers. Cela donne à la fable un caractère tragique rappelant le mythe antique de la famille d'Antigone, les Labdacides, donc l'Oedipe-Roi, de Sophocle, notamment avec l'Achéron (fleuve de l'enfer) la peste et le roi.

La cour est ravagée par la peste, le lion convoque donc un conseil des animaux afin de trouver le plus coupable et de le sacrifier (vers 18-19) pour apaiser la colère des Dieux. On cherche ainsi une victime expiatoire, un bouc émissaire.

La fabuliste amplifie le pouvoir de la peste, dramatise la scène à 2 moments:

Vers 1 à 6, il crée un effet d'attente en jouant sur les mots, le rythme, les appositions et l'enjambement.

Vers 7 à 14, il évoque les conséquences du mal avec un chiasme et une accumulation de négation pour montrer qu'il n'y a plus de vie, faire un contraste avec la société variée (tourterelles ? lion)

C'est une fable traditionnelle mais son exposition la rend originale.

On utilise le terme de «Mal» qui fait ainsi peut être référence à un cas plus général que la peste.

II. Les discours des personnages

a) Le roi

Vers 15 à 33 (19 vers) en deux temps:

Vers 15 à 24, il expose la situation.

Puis v. 25 à 33, il doit montrer l'exemple et fait son examen de conscience en avouant ses fautes.

On note des rimes signifiantes: moutons/gloutons et manger/berger

Vers 29: trisyllabe mettant en valeur le mot «berger». C'est un usage ironique, avouant la plus grosse faute.

Vers 30 à 33, il utilise une parole habile: il avoue sa faute et peut se sacrifier mais il montre sa puissance donc l'impossibilité de ce geste et atténue sa responsabilité.

Son discours est court, le roi est peur critiqué, les animaux sont invités à se dénoncer à leur tour.

b) Le renard

Vers 34 à 42 (9 vers)

Il n'avoue aucune faute mais en bon courtisan qu'il est, flatte le roi: «trop bon roi» (v. 34) en lui donnant raison. C'est un personnage très hypocrite qui montre que se faire dévorer par le roi est un honneur. C'est un courtisan rusé (symbole du renard). Il rappelle que les hommes sont déplaisants et méritent d'être mangés car ils se croient supérieurs aux animaux.

La réaction à son discours est favorable, rapide et unanime: il s'accorde au code de la cour, souligné par «d'applaudir», infinitif de narration. Après un discours si habile, les animaux ne peuvent plus rien dire.

Le fabuliste reprend la parole pour 5 vers de récit, les paroles ne sont plus

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