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Les Animaux Malades De La Peste

Dissertation : Les Animaux Malades De La Peste. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2014  •  1 589 Mots (7 Pages)  •  3 329 Vues

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1ere Argumentation : Les animaux malades de la peste LF

I Un récit étendu et riche en rebondissements, conduit comme une petite « tragi-comédie »

1 Une exposition très développée dans une tonalité tragique : la peste et ses effets

2 L’action s’engage à travers le discours des protagonistes à la recherche d’un coupable.

3 Le caractère théâtral de la fable avec son dénouement brutal.

IILa portée critique et satirique de la fable

1 une critique du roi et de ses courtisans

2 Une satire de la justice

3 Une morale critique de la Cour

I 1 Le récit s’ouvre sur une exposition développée sur 14 vers au sujet de la peste et ses effets dévastateurs suscitant la terreur et la pitié d’où la tonalité tragique. Les 2 premiers octosyllabes » Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel répand en sa fureur » présentent la peste sans la nommer, sous la forme d’une périphrase afin de ménager une sorte de suspens, mais aussi de reculer devant l’horreur que ce fléau suscite chez les hommes : allitération en [r].

-Son caractère effrayant est souligné par l’anaphore « un mal….un mal » et présenté comme une punition divine, ce que souligne la rime « terreur/fureur » et le lexique de la faute « punir les crimes ». De plus la Peste porte une majuscule et est donc personnifiée.

- son caractère contagieux est traduit par les propositions relatives, expansions du nom « mal » associées en liquide [r] : répand/terreur/fureur/punir/crimes/enrichir/Achéron/guerre.. qui suggère la rapidité avec laquelle la peste se transmet et se répand.. ce caractère est par ailleurs appuyé par l’allongement du rythme du vesr 2, grâce à l’enjambement « fureur…..inventa pour punir les crimes de la terre qui montre que ce mal est destiné à punir les mauvais comportements des hommes. : punition décidée par le ciel, cad par les dieux (destin tragique des hommes).

- Son pouvoir dévastateur esttraduit par 2 alexandrins, soutenus par l’enjambement. Lhyperbole « capable d’enrichir en un jour l’Achéron » soutenue par la référence mythologique suggère le terrible pouvoir de la peste semant la mort et la terreur sur son passage comme le souligne le chiasme : « ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés » qui marque sa portée universelle avec le globalisateur « tous ».

L’oxymore « une mourante vie » exprime l’anéantissement de toute forme de vie et de désir développé ds les vers suivants avec les expressions négatives accumulées « nul mets, ni loups ni renards, plus d’ amour, plus de vie »

-Les temps verbaux : présent de narration à valeur intempo /universelle. Et les imparfaits : valeur descriptive ou de toile de fond soutiennent cette longue exposition. But : décrire les effetsdévastateurs de la peste depuis la nuit des temps et la terreur qui lui est attachée. L’ horreur de ce mal contre lequel il est difficile de lutter, presque envoyé par les dieux comme une fatalité, soutient le caractère tragique de cette longue exposition.

2 A partir du v 15, l’ action s’engage, ce que souligne le passé simple/narration.

- « Le lion tint conseil » : expression d’une rupture avec ce qui précède. Le discours du roi lion lance l’action en proposant de trouver une victime expiatoire, cad « le plus coupable d’entre nous »hyperbole traduite par un superlatif. Il invite dc chacun à faire un examen de conscience à cet effet « voyons sans indulgence l’état de notre conscience » v24 et donne l’exemple pr être suivi. V 25 « pr moi, satisfaisant mes appétits gloutons ».

- -L’intervention du Renard constitue un rebondissement puisqu’il défend le Lion et le flatte v 34 « Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon roi »hyperbole et rappel de son titre, signe de déférence, le dédouanant ainsi de toute forme de culpabilité. « Et flatteurs d’applaudir » : conj de coord : surenchère et approbation de la foule qui se rallie au plus fort.

- Le discours del’âne qui avoue une faute mineure v 53 « je tondis de ce pré la largeur de ma langue » constitue une péripétie du loup qui clôturent la fable par la désignation du plus faible à la vengeance(vindicte) populaire constituent un dénouement brutal.

- Ainsi le déroulement de cette fable dont les péripéties principales st constituées par les discours rapportées au style direct, indirect et indirect libre des psgs animaux a un caractère théâtral évident.

3 En effet la fable est constituée comme une petite comédie

-Du v1 au v 14 : exposition : fléau et horrification provoquée : La référence mythique peut faire penser à un autre grand mythe, celui d’Œdipe et la malédiction

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