Leopoldine

OUVERTURE OU FERMETURE ?

Poème II et les pointillés qui suivent la date du 4 septembre 1843)

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1. A quels événements les dates du 15 février 1843 et du 4 septembre 1843 font-elles référence ?

⇒ Le 15 février 1843 fait allusion au mariage de Léopoldine avec Charles Vacquerie et le 4 septembre fait référence à leur mort accidentelle par noyade.

2. Ces deux passages situés au début du recueil ressemblent-ils davantage à une introduction ou à une conclusion ?

⇒ Ces deux passages ressemblent paradoxalement à une conclusion car le mariage est envisagé ici comme une cérémonie funèbre (v. 2 : « Adieu ! – Sois son trésor, ô toi qui fus le nôtre ! »). De plus la mention « dans l’église » laisse planer le doute sur la nature de la célébration : mariage ou enterrement ? Les points de suspension matérialisent l’aphasie du poète après la mort de sa fille. Après ce drame, Victor Hugo n’écrit plus de poésie pendant trois ans.

⇒ On est donc ici dans une ouverture paradoxale.

INTERPRETATIONS

DEBUT OU FIN ?

3. Relevez le champ lexical de la mort dans « 15 février 1843 ».

⇒ CL de la mort : « Adieu ! », « toi qui fus », « ange », « regret », « larme », « église ».

4. Sur quelles antithèses les vers 4, 5 et 7 sont-ils construits ?

⇒ L’antithèse du vers 4 est « Emporte le bonheur » opposé à « laisse-nous l’ennui » ; celle du vers 5 est « on te retient » opposé à « on te désire » ; celle du vers 7 est « Donne-nous un regret » opposé à « donne-leur un espoir »

5. Quelle figure de Léopoldine se dessine à travers le vers 6 ?

⇒ C’est une double figure à la fois terrestre (fille, épouse, enfant) et céleste (ange) qui se dessine. De plus, le statut terrestre de Léopoldine est multiple : il est lié à Victor Hugo (fille, enfant) et à Charles Vacquerie (épouse) comme si le poète ne voulait pas la laisser partir loin de sa famille d’origine.

MARIAGE OU DEUIL ?

6. Quelle ambiguïté comporte la notation « dans l’église » à la fin du poème II ?

⇒ « L’égl

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