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Leibniz, sentiments

Commentaire de texte : Leibniz, sentiments. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Novembre 2014  •  Commentaire de texte  •  950 Mots (4 Pages)  •  459 Vues

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Post Commentaire sur Leibniz, les sens

Bonjour, j'ai le texte suivant de Leibniz à commenter:

''Les sens,quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles,ne sont points suffisants pour nous les donner toutes,puisque les sens ne donnent jamais que des exemples,c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles.Or tous les exemples qui confirment une vérité générale,de quelque nombre qu'ils soient,ne suffisant pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité,car il ne suit point que ce qui est arrivé arrviera de même (...)D'où il parait que les vérités nécessaires,telles qu'on les trouve dans les mathématiques pures et particulierment dans l'arithmétique et dans la géométrie,doivent avoir des principes dont la preuve ne depende point des exemples,ni par conséquence des témoignages des sens,quoique sans les sens on ne se serait jamais avisé d'y penser.''

Voici ce que j'ai fait , qu'en pensez vous?

Gottfried Leibniz, philosophe allemand du XVIIème siècle écrit ici un texte dans lequel il s'oppose à l'empirisme en sciences. D'après Leibniz, pour etre universelles, les sciences ne doivent pas etre basées sur l'expérience immédiate, sensible , mais etre à priori, donc de dépendre de la raison.

Le texte peux s'étudier en trois parties, constituées des trois phrases de l'extrait.

Tout d'abord, lorsque Leibniz dit ''Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles.'' il montre que les sens ne peuvent nous donner l'accès aux vérités universelles, c'est-à-dire des vérités qui ne peuvent pas ne pas etre, car ils ne peuvent établir un lien de causalité certain entre deux phénomènes.

Dans la première partie de cette phrase (''Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes'') on évoque les vérités nécessaires, qui sont des vérités contingentes, renvoyant aux faits, et donc qui ont besoin des sens, car ils renvoient à ce qui est singulier. Les sens renvoient à des vérités contingents , des faits, donc des vérités qui pourraient etre autres ou tout simplement ne pas etre. Ainsi, pour Leibniz, si ces simples vérités nécessitent obligat oirement des sens , toutes nos connaissances ne sont pas simplement basées sur les sens et ont besoin d'autres éléments. Il appuie cela par la phrase suivante ''puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles'', qui montre que les sens ne permetttent que des expériences particulières, subjectives et dont on ne peut pas réellement déduire quelque chose car ce ne sont que des exemples. Les exemples sont ainsi des vérités ''particulières ou individuelles'', ils ne sont pas universels. Aussi nombreux qu'ils soient, ils ne sont pas infaillibles.

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