Le ventre de l'atlantique résumé chapitre par chapitre

Le ventre de l'Atlantique

Chapitre 2 :

Madické qui habite à Niodior, au Sénégal, ne vit que pour le football. Ce soir là, il va voir un match opposant l'Italie aux Pays-Bas chez "l'homme de Barbès". Quelques minutes avant la fin, le téléviseur rend l'âme. Il décide alors d'aller téléphoner à sa soeur, Salie qui a émigrée en France, pour connaître les résultats.

Sur le chemin du télécentre, il repense à cet homme, détenteur de la seule télé du village, et déduit que l'accumulation de biens à laquelle il se livre n'a pour but que d'asseoir sa réputation et son pouvoir.

Commence ici la description de ce « champion de l'immigration réussie en France». Natif du village et, d'une très grande pauvreté, ses séjours à Paris lui ont apporté la fortune et la notoriété. Il est revenu au pays en homme respectable qui possède maintenant une grande demeure, plusieurs épouses et un petit commerce.

Madické arrive au télécentre et, persuadé que la vie de sa soeur en France est facile et aisée, il lui demande de le rappeler. Il s'empresse de la questionner sur le dénouement du match. Salie, qui a elle aussi suvi le match depuis Strasbourg, répond patiemment à cet interrogatoire. Elle tente d'avoir des nouvelles de sa famille mais elle n'obtient que des ''tout va bien''. Elle vit en fait une situation financière difficile. Elle s'entête à lui expliquer qu'elle doit faire des ménages en plus de ses études et que sa subsistance dépend du nombre de serpillères qu'elle use.

Chapitre 3 :

La passion de Madické pour le football remonte à sa petite enfance. Lorsqu'il était à l'école coranique, il attendait la récréation avec engouement pour pouvoir pratiquer son sport préféré. Ses amis et lui regardaient tout les samedis les plus grands jouer au football en soulevant la poussiére de Niodior. Mais un jour, à la place d'aller voir les "grands joueurs", ils allèrent voir la première télévison du village que "l'homme de Barbès" avait ramené de France. Passionnés par cette nouvelle machine, ils n'étaient malheureusement pas en capacité d'en comprendre la langue. Ndogou qui avait apris le français au collège leurs traduisait le programme. Petit à petit, les adolescents constituèrent des équipes portant les noms des clubs français. Chaque enfant ce faisait appeler par le nom de son joueur favori. Aux yeux des jeunes joueurs, tout ce qui est enviable vient de France. Madické avait, lui choisi comme idole Paolo Maldini, grand joueur italien connu pour son expérience de jeu et son fair-play mémorable.

Madické était intrigué par un vieux pêcheur qui à chaque fin de match venait lui demander les résultats. Par les commérages du village, il apprit que cet homme, dans sa jeunesse était un lutteur reconnu qui aimait les plaisirs de la chair. Un jour devenu père malgré lui, il refusa de reconnaître son fils. Il abandonna la fille-mère qui, dénigrée, fut mise au ban de la communautée. Elle s'exila en ville où, plus tard elle rencontrera un homme qu'elle épousera. Cet enfant de la honte devint un riche et célèbre joueur de football. Le vieux pêcheur, lui, se fiança à la fin de sa carrière et eu une fille unique. Par ses questions à Madické, il voulait savoir si ce fils qu'il avait renié, gagnait ou perdait les matchs.

Salie, qui revient seule pour des vacances au pays, raconte les réactions sournoises des gens de son villages apprenant que son mari l'avait quitté. Les habitants de Niodior suivant la coutume, attendaient néanmoins des cadeaux de cette personne qui revenait. Ils étaient tous persuadés qu'elle était riche. La passion de Madické ne cessant d'augmenter, il ne va jamais cesser de lui demander tous les résultats de chaques compétitions de football, et même une paire de baskets, une autre de crampons, des protège-tibias, une balle en cuir, une coupe et bien sûr un maillot de Maldini.

Le rêve de Madické est de jouer dans l’équipe nationale française, et pour le réaliser, il veut émigrer en France. Il fait tout pour augmenter ses chances et commence donc par prendre des cours de français avec monsieur Ndétare, l'instituteur qui a tout apris à Salie.

Chapitre 4 :

Salie se souvient de monsieur Ndétare, européen exilé sur l'île pour instruire les enfants. Elle lui doit tout, ses premiers mots en français et son instruction. La classe de l'instituteur n'était jamais fermée. Salie entrait et s'installait au fond de la classe, elle se faisait exclure dès qu'il la voyait car elle n'était pas inscrite. Un jour monsieur Ndétare décida d'aller voir la grand-mère de Salie pour lui expliquer la situation et inscrire enfin officiellement la petite fille. Salie est une enfant illégitime dont la mère se marie avec un cousin violent, capable de l'abandonner la nuit dehors sous n'importe quel temps. Sa grand-mère, avertie par une voisine la receuille, la soigne et l'élève. Sa mère de son côté, eu un fils, Madické. Salie considère sa grand-mère comme sa procréatrice.

A l'école, Salie se bat car des camarades se moquent de son nom, étranger du village. L'instituteur la prend sous son aile.

Madické appelle Salie en France pour lui raconter son entraînement de foot. Il lui explique que son équipe a de grandes chances de remporter la Coupe des îles et qu'il pourrait à se moment là, intégrer l'équipe régionale. A la fin de cet appel, Salie est encore une fois frustrée de n'avoir pas eu d'autres

...