Le symbolisme en peinture

Exposé Peinture Symboliste

Caractéristique :

Les peintres s’inspirent des romans et de la poésie contemporaine et du passé. La mythologie antique, germanique, celtique et Scandinave, les légendes, les mythes, les contes de fées et la Bible alimentent leurs rêves. Les symbolistes montrent une sensibilité de tout ce qui se cache derrière les apparences : l’antagonisme du vice et de la vertu, le sadisme et la luxure, la névrose, la projection du rêve, le fantastique, l’imaginaire, l’étrange, la magie, l’au-delà, la solitude et la mort. Le symbole suggère une idée profonde et personnelle par analogie et plonge le spectateur dans l’inconnu. La femme fascine les peintres. Pure, hiératique, vertueuse et idéalisée pour certains, beauté fatale qui entraîne l’homme à la mort pour d’autres.

Les principaux peintres :

-Félicien ROPS ; -Gaston BUSSIERE ; -Gustave KLIMT ; -Gustave MOREAU ; -Pierre Puvis De Chavannes

Biographie :

Pierre Puvis de Chavannes (Pierre Cécil), Peintre français (Lyon1824 – Paris 1898). Élève d'Ary Scheffer, il travailla dans l'atelier de Couture plus brièvement dans celui de Delacroix. Il admirait Ingres, Chassériaux, les fresquistes de la Renaissance et défendit des conceptions idéalistes, se montrant en cela héritier de nazaréens. Il exposa à partir de 1850 mais fut écarté du Salon jusqu'en 1858. Il réalise ensuite une série de grandes compositions murales à sujets allégoriques pour les musées d'Amiens (1865, 1867, 1879), Lyon (1884), Rouen, la Sorbonne (Le Bois sacré, 1880-1889), le Panthéon (Sainte Geneviève veillant sur Paris, 1898). Il rechercha les rythmes linéaires, dans des compositions aux couleurs pâles étalées par alpats dans un espace sans profondeur ; Le caractère noble et hiératique de ses personnages, la volontaire austérité de sa facture n'excluent pas pour autant le sentimentalisme (Le Pauvre Pêcheur, 1881). Son œuvre qui, par bien des aspects se rattache à la tradition académique, fut cependant très admirée par Gaugin ; sensible à ses conception symboliques, il tira la leçon de certains de ses partis pris stylistiques (linéarisme et synthéisme de compositions.)

Présentation du tableau :

Auteurs : Puvis de Chavannes, Pierre
Lyon, Rhône (69) (France) 1824 - Paris (France) 1898 ; Titres : Jeunes filles au bord de la mer ; Dates : en 1879 ; Description : huile sur toile Désignation tableau Matériaux et techniques toile , peinture à l'huile , peinture ; H. 2.054 ; L. 1.56 m. - Dim. avec cadre : H. 2,340 ; L. 1,815 m. (2002) ; Œuvres en rapport : Jeunes filles au bord de la mer (version réduite, RF 2015) ; Inscriptions : S.D.b.g. : P. Puvis de Chavannes 1879 ; Lieu de conservation : musée d'Orsay, Paris, France

Analyse :

« On se demande de quels pays se trouvent ces femmes qui se repeignent devant une mer. On s’étonne, enfin, devant ce singulier assemblage de têtes de jeunes filles et de corps, au fond d’une province. Trois moments de la vie d’une femme. Blonde, brune ou rousse, de dos, de face ou de côté, à moitié dévêtue, elle règne sur cet Eden aussi triste que langoureux.

Sujet

Trois jeunes filles aux longs cheveux et à moitié vêtues, dont l’une est vue de dos, au bord d’une mer calme au pied des dunes. Ce tableau est avant tout une décoration, le sujet n’est ni anecdotique, ni mythologique, ce n’est pas non plus un morceau de nu. Il est intemporel. Cette œuvre parle de la femme  et de sa chevelure, le modèle du tableau fut sans doute  le même pour les trois femmes ; Puvis changea un peu la nuance de la couleur des chevelures. Nous avons donc sous les yeux la même femme en trois positions différente et donc en trois moments différents et aussi en trois traits de caractère différents, prélude aux portraits d’un même personnage sous plusieurs aspects différents chers aux peintres symbolistes.

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