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Le survenant, mme Guévremont

Dissertation : Le survenant, mme Guévremont. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mai 2017  •  Dissertation  •  828 Mots (4 Pages)  •  552 Vues

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Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

Thèse : Oui, il est vrai d’affirmer que dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme.

     

Argument 1 : Le nomadisme permet au Survenant d’être le maître de sa vie.

Sous-Argument 1.1 : Étant libre, le Survenant s’arrête où bon lui semble et quand bon lui semble.

Sous-Argument 1.2 : La découverte de nouveaux horizons est perçue comme la raison de vivre du Survenant.

Sous-Argument 1.3 : Les nombreux voyages du Survenant ont fait de lui un homme à tout faire, bourré d’atouts.


Argument principal 2

     

Argument 2 : Dans Le Survenant, le bonheur permet une multitude de liberté dans la vie du personnage.

Sous-Argument 2.1 : Le survenant est libre de faire ses choix.

Sous-Argument 2.2 :  La vie de nomadisme du Survenant lui permet de vivre sa vie sans responsabilité.

Sous-Argument 2.3 : La famille du père Didace et Angélina sont en admiration devant lui et toute l’expérience qu’il a acquise en étant un nomade.


Étape 2 : Rédaction

Dans le roman Le Survenant, la description du personnage principale nous permet d’affirmer que le bonheur réside dans le mode de vie nomade, car ce dernier représente un symbole de liberté et une exposition à des connaissances nouvelles. En effet, le Survenant incarne l’être humain entièrement indépendant, libre de toute responsabilité ou d’un quelconque attachement. D’ailleurs, son insouciance peut se traduire dès les premières lignes du roman quand il se présente chez les Beauchemin : « Un soir d’automne, au Chenal du Moine, comme les Beauchemin s’apprêtaient à souper, des coups à la porte les firent redresser. C’était un étranger de bonne taille, jeune d’âge, paqueton au dos, qui demandait à manger. » (p.19). Dans le roman, le Survenant se fait offrir le gite et le couvert moyennant certains travaux dans les champs. Le Survenant, en acceptant cette offre, réalise qu’en optant de vivre dans une maison et cohabiter avec des gens, lui apparaît comme un mal nécessaire pour avoir un gîte durant l’hiver. Cependant, le Survenant reste persuadé que le bonheur réside dans le nomadisme, car par l’entremise de ses nombreux voyages, il a pu acquérir une multitude de connaissances et d’aptitudes. Sa vie est une aventure à travers le monde et il parle avec passion de sa vie de nomade quand il décrit sa pratique de ses activités de débardage : « […] il se mit à parler à voix basse […] de l’animation des grands ports quand ils s’éveillent à la vie du printemps, et surtout du débardage, un métier facile […] Il parla du débardage comme d’une personne aimée en qui on ne veut pas voir de défaut. » (p.120). Par cette comparaison, Guèvremont montre que le fait de se déplacer est source de bonheur pour le Survenant, voire même sa raison d’exister. Le nomadisme a fait du Survenant un homme à tout faire, bourré de connaissances et doté d’une force supérieure à la moyenne. « [Le Survenant] levait les sacs à bout de bras et les passait agilement au père Didace. Le vieux, les gestes moins vifs, les donnait à Amable [...] verdâtre de fatigue, [qui] essuyait sur sa manche le sang qui lui coulait du nez. » (p.36), dans ce passage l’auteure compare la grande force et l’agilité du Survenant à la faiblesse du père et du fils qui, mis ensemble, ne peuvent surpasser l’étranger. Ces atouts représentent le fruit d’une grande expérience du travail de la terre que le Survenant a su acquérir au fil des saisons avec le nomadisme. Bref, le Survenant démontre le contrôle de sa vie en entreprenant une vie de nomade, ce qui lui apporte liberté et connaissance.

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