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Le père Goriot

Fiche de lecture : Le père Goriot. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Juin 2013  •  Fiche de lecture  •  329 Mots (2 Pages)  •  639 Vues

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Le père Goriot vieillard de 69 ans environ s'était retiré chez madame Vauquer en 1813 après avoir quitté les affaires.Il y avait d'abord pris l'appartement occupé par madame Couture,et donnait douze cents francs de pension,en homme pour cinq louis de plus ou de moins étaient une bagatelle.Madame Vauquer avait rafraîchi les 3 chambres de cet appartement moyennant une indemnité préalable qui paya dit-on la valeur d'un méchant ameublement composé de rideaux en calicot jaune de fauteuils en bois verni couvert de velours d'Utrecht,de quelques peintures à la colle,et de papiers que refusaient les cabarets de la banlieue.Peut-être l'insouciante générosité que mit à se laisser attraper le père Goriot,qui vers cette époque était respectueusement nommé M.Goriot,le fit-elle considérer comme un imbécile qui ne connaissait rien aux affaires.Goriot vint muni d'une garde-robe bien fournie,le trousseau magnifiqe du négociant qui ne se refuse rien en se retirant du commerce.Madame Vauquer avait admiré 18 chemises de demi-hollande,dont la finesse était d'autan plus remarquable que le vermicellier portait sur son jabot 2 épingles unies par une chaînette et dont chacune était montée d'un gros diamant.Habituellement vêtu d'un habit bleu-barbeau il prenait chaque jour un gilet de piquet blanc sous lequel fluctuait son ventre piriforme et proèminent qui faisait rebondir une lourde chaîne d'or garnie de breloques.Sa tabatière également en or contenait un médaillon plein de cheveux qui le rendaient en apparence coupable de quelques bornes fortunes .Lorsque son hôtesse l'accusa d'être un galantin il laissa errer sur ses lèvres le gai sourire du bourgeois dont on a flatté le dada.Ses ormoires(il prononçait ce mot à la manière du menu peuple) furent remplies par les nombreuse argenterie de son ménage.Les yeux de la veuve s'allumèrent quand elle l'aida complaisamment à déballer et ranger les louches,les cuillers à ragoût,les huiliers,les saucières plusieurs plats des déjeuners en vermeil,enfin des pièces plus ou moins belles, pesant un certain nombre de marcs et dont il ne voulait pas se défaire.Ces cadeaux lui rappelaient les solennités de sa vie domestique.

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