Le père Goriot

L’histoire se passe à Paris, à la fin de l’année 1819, dans lapension bourgeoisede la maison Vauquer, sise rue Neuve-Sainte-Geneviève, non loin du Panthéon. Celle-ci est nauséabonde et lépreuse. Entre ses murs sont logés de nombreux pensionnaires, aux profils forts différents, allant des figures banales et grotesques aux âmes puissamment originales. On y retrouve Eugène de Rastignac, qui côtoie Vautrin, le Père Goriot ou encore Mme Vauquer et les autres pensionnaires. L’intrigue va s’orienter autour du Père Goriot. Il est en effet arrivé nanti d’une belle rente, avec une superbe argenterie, et occupe l’une des meilleures chambres de la pension, au premier étage. Riche à tel point que Mme Vauquer va imaginer pendant un moment devenir Mme Goriot, et ainsi pouvoir enfin quitter ce quartier pauvre de Paris. Cependant, il va peu à peu perdre sa fortune, fondre et vendre son argenterie. Il va déménager au troisième étage, et passer de beaux costumes avec des diamants en boutons de manchette et chaîne d’or, à une unique chemise rapiécée. Malgré cela, il reçoit la visite de jeunes filles, richement habillés et roulant en carrosse. Les pensionnaires vont alors imaginer toutes sortes de choses sur les relations entre ces deux jeunes femmes (elles changent tellement de toilette que les pensionnaires sont persuadés qu’elles sont plus nombreuses) et le père Goriot. Ce dernier se défend en disant qu’il s’agit de ses filles mais personne ne le croit.

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