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Le poème de Baudelaire

Commentaire d'arrêt : Le poème de Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2015  •  Commentaire d'arrêt  •  612 Mots (3 Pages)  •  648 Vues

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I. Splendeur/misère/laideur/beauté

A travers le poème de Baudelaire, on peut observer l’opposition de deux mondes marqués par la splendeur d’un part symbolisé par l’enfant riche et son cadre luxueux, d’autre part par la misère, représentée par la pauvreté du second et la laideur de son milieu de vie.

En effet, on observe d’un côté la nature maitrisée, du luxe et de la splendeur, le mot château évoque d’emblée la richesse et le fait d’avoir un « vaste jardin » donc une grande propriété est signe de luxe ; la métonymie « la blanche d’un si jolie château » accentue encore le luxe du lieu. Et de l’autre la nature laissé à l’état sauvage et envahie de mauvaises herbes « les charbons et les orties ». Ces plantes urticaires ou dotées de piquants symbolise la dureté de la vie. On peut dépeindre la misère dans laquelle vie la famille de l’enfant pauvre ; il vit dans une maison de paysan sans conduit de cheminé puisqu’il est « fuligineux ». Baudelaire montre donc deux mondes qui s’opposent, l’un propre et éclatant, l’autre laissé à l’abandon.

La construction du poème permet de monter les deux univers séparé par « la grille » que le poète appelle lui-même les « deux mondes ».

Le poète oppose surtout les deux enfants en utilisant un lexique mélioratif décrivant l’enfant riche tel « un enfant beau et frais » (l.3) dont « les vêtements de campagne » sont « plein de coquetterie » (l.3), afin de décrire l’enfant pauvre Baudelaire utilise un vocabulaire péjoratif « un autre enfant, sale, pauvre, fuligineux » (l.12). Le contraste présent entre les deux personnages rend leurs différences évidentes et le déséquilibre entre les deux mondes plus frappant.

Les deux enfants sont la représentation de leurs milieux de vie comme les joujoux sont la représentation de l’enfant au quels il appartient. Celui du riche est donc à son image, « verni, doré, vêtu d’une robe pourpre, et couvert de plumet et de verroteries ». La comparaison « aussi fait que son maitre » identifie l’enfant au jouet. On retrouve les adjectifs mélioratifs « verni », « doré », « pourpre », à travers la description on retrouve le portrait d’une poupée. Cette splendeur contraste avec le rat, objet de l’amusement du pauvre. Le choix de l’animal fait « par économie sans doute » renforce l’idée de misère et de détresse sociale. Mais l’objet est valorisé par l’attention qu’y parte l’enfant riche. La comparaison « comme un objet rare et inconnu » ou l’adverbe « avidement » témoigne de l’intérêt du riche. La présence du rat annule en partie les effets de la grille et de ses barreaux.

Le poète continu son opposition entre les deux mondes.

En effet, la métaphore des barreaux symbole d’une prison fait état de la réclusion de l’enfant riche dans un endroit serte vaste mais fermé donc il ne peut échapper. L’enfant miséreux est lui libre car il peut à tout moment poursuivre sa « route » ici présenté comme une allégorie de la liberté. Dans le texte, le mot route encadre la description de l’enfant riche et de son univers ce qui renforce l’idée d’enfermement.

L’enfermement de l’enfant riche est synomine de sécurité. Contre les danger de l’extérieur « la grille

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