Le pont Mirabeau - Guillaume Apollinaire
Commentaire de texte : Le pont Mirabeau - Guillaume Apollinaire. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Helololo • 23 Mai 2016 • Commentaire de texte • 388 Mots (2 Pages) • 846 Vues
Le pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Le poète : Guillaume Apollinaire
Wilhelm Apollinaire de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire, écrivain français, naît à Rome en 1880. Il a aussi bien une grande culture artistique que littéraire. En 1907, il s'établit à Paris. Ce fut un ami très proche de Picasso. En 1918, il est touché par la grippe espagnole et meurt tragiquement alors qu'il venait juste de se marier avec une peintre, Marie Laurencin.
Guillaume Apollinaire collabora à la Revue blanche, à la Plume, au Mercure de France et témoigna de toutes les découvertes et avant-gardes de son temps : l'art naïf, l'art nègre, le fauvisme, le cubisme. Plus encore que ses contes, pleins de fantaisie et d'humour (l'Enchanteur pourrissant, 1909 ; l'Hérésiarque et Cie, 1910 ; le Poète assassiné, 1916), ses recueils poétiques, d'inspiration autobiographique et où le mystère est une constante.
Le poème : Le pont de Mirabeau
Le poème « Le Pont Mirabeau » est un extrait du recueil Alcools paru en 1913. Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin, une peintre avec qui il eut une liaison avant de se marier, et au-delà évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. Le pont Mirabeau (moderne pour l'époque de l'écriture du poème) est situé à Auteuil et fut emprunté par le poète lorsqu'il rentrait de chez Marie Laurencin.
Ce poème est constitué de quatre quatrains, et d’un refrain de deux vers qui vient rythmer le tout. On remarque dans ce poème l’absence totale de ponctuation, de nombreuses répétitions
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