Le mode de vie sédentaire

Tout d’abord, le mode de vie sédentaire est idéalisé dans le roman Le Survenant. Le mode vie terre à terre mené par la communauté du Chenal du Moine accentue ce style de vie. Cette sédentarité est encore plus idéalisée chez la famille des Beauchemin, en effet, ils réussissent à dépeindre leur mode de vie à un nomade séjournant chez eux pour une courte durée. Le mode de vie sédentaire est présent dans tous les aspects de la vie quotidienne des habitants du Chenal du Moine. L’agriculture et d’élevage permet d’avoir une abondance de nourriture qui apporte une stabilité aux familles, la proximité entre voisins et les nombreuses descriptions détaillées des objets appartenant aux personnages principaux de leur quotidien idéalisent la vie sédentaire. La vie sédentaire est idéalisée par les habitants du Chenal du Moine, par l’abondance de leur récolte grâce à un travail acharnée à travers l’année. En effet, les Beauchemin possèdent des terres et vivent humblement de ce qu’ils récoltent. Les membres de la famille contribuent à cultiver cet héritage familial chacun à sa façon pour enrichir les possessions de la famille; ce qui permet à la famille Beauchemin d’avoir une abondance de récolte sur leur terre et de nombreuses possession acquise à travers les nombreuses années vécues au même endroit. L’abondance de richesse territoriale de la famille Beauchemin montre aux voisins le pouvoir croissant de leur famille à travers la richesse de leur terre : « Il [Pierre-Côme Provençal] se retourna et jeta un lent regard au bien des Beauchemin […] il en mesura la richesse : vingt-sept arpents, neuf perches, par deux arpents, sept perches, plus ou moins 1 ». De plus, le travail ardu et acharné dans les champs de la famille par le père Didace est inégalé par le travail accompli son fils, Didace croit que son fils n’a pas les compétences pour prendre soins de la terre familiale. En effet lorsqu’il est comparé à son père, il est évident qu’il ne sera jamais aussi travaillant et fort physiquement que celui-ci : « Amable-Didace, le sixième du nom, ne sera jamais un vrai Beauchemin, franc de bras comme de cœur, grand chasseur, gros mangeur, aussi bon à la bataille qu’à la tâche […] » (p.29) Ensuite, les habitants du Chenal du Moine se connaissent entre eux. Les gens n’ont pas besoin d’une occasion pour se retrouver chez un voisin à discuter un soir de semaine, la sédentarité permet au Beauchemin de connaitre les voisins qui côtoie quotidiennement, ce lien entre les voisins augmentent les occasions de se retrouver entre voisin les soir de semaine : « Sans même attendre l’invitation, chacun prenait place sur le banc de table ou sur une chaise droit 50» Pour finir, le sédentarisme est idéalisé dans le roman Le Survenant, car à travers celui-ci les objets appartenant aux personnages principaux sont décrits en détails; ce qui permet de suivre le personnage dans son quotidien, cette description détaillées permet de visualiser son habitat : « Une carafe de cristal ornait le centre. D’un rose irréel, décorée de colombes dorées portant un message blanc enroulé dans leur bec, et entourée de six verres minuscules, elle jurait par sa fantaisie avec le reste des choses naturelles 2 » (p.85) Bref, la sédentarisation mené par les habitants du Chenal du Moine fait partie intégrale de leur quotidien que ce soit aux travails dans les champs, les relations

...