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Le miroir, Caligula-Albert Camus

Commentaire de texte : Le miroir, Caligula-Albert Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  1 105 Mots (5 Pages)  •  412 Vues

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Cette scène est extraite de Caligula, une pièce de théâtre éponyme écrite par Albert Camus en 1938, il a mit 23 ans pour écrire cette dernière et s'y est pris en plusieurs fois. Albert Camus est né en 1913 à Mondovi (en Algérie) et est mort accidentellement en 1960 à Villeblevin. C'est un écrivain philosophe et dramaturge. Cette pièce de théâtre comprends quatre actes, et se déroule dans l'antiquité, à Rome, sous l'empereur Caligula. La scène que nous allons étudier est l'avant dernière du dernier acte de la pièce, c'est la scène de dénouement. Caligula, le personnage principal, a eu la révélation de l'absurdité de la condition humaine après la mort de sa sœur Drusilla, il devint donc un tyran et un bourreau de lui même également.

Le plan que nous allons utiliser pour réaliser l'étude de cette scène est le suivant :

1 – Caligula devant le miroir

1) Un faux monologue

2) L'expression de ses sentiments

2 – Prise de conscience de l'échec

1) Introspection

2) Sentiments négatifs

3 – Dénouement violent

1) Sort des personnages

2) Portée philosophique

Conclusion

Caligula se retrouver un miroir, et entame un faux monologue ; sa solitude, se révèle, puisqu'il a fait le vide autour de lui, et faute d'avoir quelqu'un à qui se confier, fait que Caligula se tourne vers le miroir comme s'il était face à quelqu'un : « il tend les mains vers le miroir », « je tends mes mains et c'est toi que je rencontre ». Caligula va se parler à lui même mais, c'est un faux monologue qui s'engage, puisque le dédoublement autorise un dialogue, Caligula va se parler à lui-même, s'interpeller comme le montre l'alternance des pronoms de première et de deuxième personne du singulier : « Je sais pourtant, et tu le sais aussi. »

Caligula exprime beaucoup ses sentiments ; premièrement, il exprime sa peur, « j'ai peur ». Puis, le dégoût que cela lui inspire, « quel dégoût après avoir méprisé les autres, de sentir la même lâcheté dans l'âme ». Le sentiment de lâcheté l'habite aussi. Finalement, il n'est qu'un homme parmi les autres et ne vaut pas mieux. Il s'abandonne donc plus facilement à la mort, « mais cela ne fait rien. La peur non plus ne dure pas. Je vais retrouver ce grand vide où le cœur s'apaise ». C'est ici une périphrase qui désigne la mort comme aveu de son athéisme, il n'a aucun espoir de vie meilleure après la mort. Ce vide ressenti lui apporte paradoxalement de l'apaisement, « il semble plus calme ».

Caligula passe par une étape de prise de conscience, et fait part à voix haute de son introspection ; dans sa quête de l'impossible symbolisée par la lune, il reconnaît son erreur, «  l'impossible ! Je l'ai cherché aux limites du monde, aux confins de moi-même. J'ai tendu mes mains (criant) et je tends mes mains et c'est toi que je rencontre, toujours toi en face de moi. » Le passé composé ici montre que cette quête appartient au passé et que c'est un échec. Il sait qu'il n'aura pas la lune, « Hélicon ne reviendra pas » ; en effet il l'avait chargé de la lui ramener. Il admet donc qu'Hélicon ne reviendra pas. « Tout a l'air si compliqué. Tout est si simple pourtant. Si j'avais eu la lune, si l'amour suffisait, tout serait changé. » Il sait que c'est insensé, l'antithèse le montre bien de par la contradiction « compliqué »

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