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Le jeu de l'amour et du hasard (acte I, scène 7) :

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Par   •  22 Mai 2022  •  Analyse sectorielle  •  602 Mots (3 Pages)  •  275 Vues

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Le jeu de l’amour et du hasard (1730) (acte I, scène 7) :

Ce passage est particulier, en effet, Silvia et Dorante ont la même idée : se changer et faire aller quelqu’un a leurs places pour examiner l’autre… Caractère comique explicite, c’est aussi quelque peu absurde comme situation, mais cela va donner place à un dialogue :

« Pourvu qu’il m’instruise » (l.5) Avec ces paroles, on remarque que le personnage est lassé de la situation et espère que au moins sont interlocuteur sera bon à l’instruire.

« À part » (l .6) Ici aussi le personnage de Dorante parle à part créant un effet de symétrie ente les deux protagonistes.

« Il n’y a point de femme au monde à qui a physionomie ne fit honneur » (l.7) Ici c’est un discours flatteur qui est tenu par Dorante.

« Puisque, nous sommes dans le style amical, et que nous avons abjuré les façons, dis-moi, Lisette, ta maîtresse te vaut -elle ? » ici Dorante complimente Lisette la femme de chambre qui est en réalité Silvia.

« Elle est bien hardie d'oser avoir une femme de chambre comme toi » Il finit ses propos précèdent, recomplimente Silvia, sur le fait qu’elle n’a pas ça place ici, surement une forme de drague.

« Bourguignon, cette question - là m'annonce que, suivant la coutume, tu arrives avec l'intention de me dire des douceurs : n’est-il pas vrai ? » Silvia voit claire dans son jeu et comprend de suite ses intentions.

« Tout valet que je suis, je n'ai jamais eu de grandes liaisons avec les soubrettes » Dorante évoque que en tant que valet, les domestiques ne sont pas ce qu’il recherche.

« : je n'aime pas l'esprit domestique ; mais, à ton égard, c'est une autre affaire » Ici Dorante fait part de la différence de Silvia (qui joue Lisette) par rapport aux autres ‘’soubrettes’’, il remet en cause ça phrase précédente qui disait qu’il ne voulait pas de grandes liaisons avec les domestiques.

« Comment donc ! tu me soumets, je suis presque timide : ma familiarité n'oserait s'apprivoiser avec toi ; j'ai toujours envie d'ôter mon chapeau de dessus ma tête ; et, quand je te tutoie, il me semble que je jure : enfin, j'ai un penchant à te traiter avec des respects qui te feraient rire. » Ici c’est une réelle avalanche de jolie phrase bien tournée qui est dite par Dorante dans le but de faire comprendre à Lisette (Silvia) son importance à ses yeux.

« Avec ton air de princesse » Encore une flatterie de la part de Dorante.

« Tiens, tout ce que tu dis avoir senti en me voyant, est précisément l'histoire de tous les valets qui m'ont vue. » Silvia décrédibilise son discours en le banalisant, car apparemment c’est le dialogue que tiennent tous les valets.

« Ma foi, je ne serais pas surpris quand ce serait aussi l'histoire de tous les maîtres. » Dorante se rattrape en parlant des maitres, comme pour dire que toutes classes sociales auraient le même jugement à son égard.

« Le trait est joli assurément : mais, je te le répète encore, je ne suis pas faite aux cajoleries de ceux dont la garde-robe ressemble à la tienne. » Ici Silvia dans le rôle de Lisette décline tout offre, car elle n’est pas faite pour les gens qui ont sa garde-robe (à Bourguignon) donc pour les valets.

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