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Le discour d’Alcibiable

Étude de cas : Le discour d’Alcibiable. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2016  •  Étude de cas  •  957 Mots (4 Pages)  •  586 Vues

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Le discour d’Alcibiable

        Le sens philosophique de l’éloge d’Alcibiade regroupe toutes les idées maintenues des autres éloges qui prétendent expliquer : Qu’est-ce que l’Amour ? Platon ajoute un dernier discours qui ne porte pas sur Éros, mais sur Socrate. Même si l’éloge d’Alcibiable compare celui-ci à Éros,  Platon veut nous transposer dans la réalité véritable où l’Amour est présent réellement dans une situation et non dans le monde des opinions (de l’esprit de l’homme) qui affirment des opinions comme exemplaire de l’idée de l’Amour, mais qu’elles ne sont pas l’amour. Socrate serait, en effet,  l’incarnation d’Éros parce qu’il est décrit de ce que les autres personnes y compris Socrate se sont conclues par rapport à l’aspect physique d’Éros (L’enjeu métaphysique). Par exemple, Socrate est laid, mais ce fait beau comme Éros est laid, mais il cherche le beau. L’éloge d’Alcibiable nous envoie directement en présence de l’amour véritable dans une situation où on a un aimé et un amant.  L’aimé serait Alcibiable et l’amant, Socrate. [214d] «En ta présence, je ne ferai l’éloge de personne d’autre que toi»,  Alcibiable est effectivement amoureux de Socrate et celui lui est aussi amoureux d’Alcibiable. L’aimé (Alcibiadle) fait un éloge à son amant(Socrate). Alcibiable a énoncé dans son discours que Socrate lui reprochait à chaque fois qu’il essayait de le séduire et de le charmer. En effet, Socrate lui reproche à Alcibiable : [216a] « En effet, il m’oblige à admettre que, en dépit de tout ce qui me manque, je continue à n’avoir pas de souci pour moi-même». Le manque que Socrate avoue fait référence dans le discours d’Aristophane, où l’homme court pour chercher sa moitié. Socrate aurait quelque chose qu’Alcibiable ne possède pas et Alcibiable essai de la procurer. Alcibiable a raison de dire que Socrate lui rend meilleur à chaque jour, car son amour pour lui augmente de jour en jour, en effet, son souci pour les autres lui aident à devenir l’homme qu’il n’était pas avant. Cependant, ce qu’Alcibiable ne comprend pas, c’est qu’il commence en premier lieu de se soucier d’autrui que de commencer d’abord par lui. Alcibiable veut se soucier de l’objet que Socrate possède à la place de se confier à lui-même et de  se prendre lui-même comme objet de son souci. De plus, ce manque s’ajoute par rapport à ce qu’il n’a pas ou qu’il ne possède pas en lui. C’est pour cela qu’il aime Socrate, il aime les choses que Socrate a et il est séduit  par rapport à ses actions que ça soit en combat ou en discours. Alors que Socrate, lui, affirme en [219a] qu’il n’est rien. Socrate précise que la chose qu’Alcibiable voit en lui n’est pas là. Or en d’autres mots, Socrate voulait dire à Alcibiable : Je ne suis pas le véritable objet de ton amour et que ce n’est pas moi qui déclenche cette beauté en moi.  Puis, il affirme qu’Alcibiable est tellement obsédés par la beauté de la chose, qu’il est tombé dans le rayonnement de la chose. C’est pour ça qu’il suit Socrate partout. Alcibiable n’est plus dans le rayonnement de son propre objet de souci,  mais plutôt dans le rayonnement de l’objet d’une autre personne(Socrate)  qui est plus beau que le sien. En effet, quand Socrate lui dit philosophiquement en [219a] «À la place de l’apparence de la beauté, c’est la beauté véritable que tu entreprends d’acquérir et, en réalité,  tu as dans l’idée de troquer de l’or contre de l’argent. Socrate lui explique que son désir est basé sur deux mondes, le monde des idées et le monde réelle. D’abord, dans le monde des idées, Alcibiable a vu l’apparence de la beauté de l’objet  en  Socrate et il est tombé dans son rayonnement  pour ainsi l’acquérir. Mais dans le monde réelle, il veut échanger l’objet de sa beauté comme si il le comparait à du cuivre contre l’objet de Socrate qui est comparé à de l’or. Pour résumer, Alcibiable veut échanger sa beauté contre la beauté de Socrate. Mais Socrate continue à dire des choses qui blesse Alcibiable, mais qu’il guérisse en un certain sens. C’est-à dire que tant qu’Alcibiable ne comprendra pas l’état dont il est, Socrate va lui dire des choses qu’il n’aime pas, parce qu’il sait que ses choses le rendra heureux même s’ils ne le sont pas. Le philosophe est aussi dans l’état ou Alcibiable est disposée, mais ce que le philosophe fait, mais qu’Alcibiable ne fait pas, c’est que le philosophe doit d’abord maitriser ses pensées pour les empêcher d’avoir une affection sur les autres choses. Socrate refuse de regarder la beauté, qui est comparé à la lumière,  à cause de la souffrance causée par l’éblouissement. Il oublie le monde de l’opinions et se dirige vers le monde des idées qui explique la réalité de la véritable de chose. Le philosophe, c’est celui que ne te rend pas heureux, mais qu’il te rend satisfait à la fin. Socrate est le philosophe parfait, car c’est lui qui ne va jamais te rendre heureux du premier coup, car ses discours sont laids. Mais ils sont beaux quand tu maitrises la pensée pour les autres choses. En résumer, celui qui ne te fait pas plaisir, c’est celui qui te rendra heureux .Le sens philosophique de l’éloge d’Alcibiable nous montre le portrait d’un philosophe. Il montre aussi le rôle du philosophe auquel c’est lui qui fait quelque chose, alors qu’on pensait qu’il ne faisait rien. L’amour d’Alcibiable pour Socrate montre parfaitement l’exemple du rôle du philosophe pour ne pas tomber sur ce que les gens tombent le plus souvent(l’affection des choses).Platon illustre ce discours à cause de l’intervention de l’amour

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